80 ans de la Victoire : Moscou accueille le "nouveau monde" pour les cérémonies du 9 mai

24 heures après les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, la Russie célèbrera les 80 ans de la Victoire de 1945 ce vendredi 9 mai. Une célébration aux allures de démonstration de force pour démontrer à la face de la planète entière qu'un "nouveau monde" existe.

Ce nouveau monde se veut puissant et pour le prouver, le Kremlin a déroulé le tapis rouge et diffusé de la musique militaire pour recevoir Xi Jinping, principal invité de ces commémorations. Invité ce jeudi 8 mai dans les salles dorées du Kremlin, le président chinois a assuré que son pays se tiendrait aux côtés de Moscou face à "un harcèlement hégémonique" de la part des Occidentaux, notamment. Il a également déclaré que la Chine travaillera avec la Russie pour "assumer les responsabilités spéciales des grandes puissances mondiales".

Demain, des soldats chinois participeront à la parade militaire. Dans les tribunes, Xi Jinping sera accompagné d'une trentaine d'autres chefs d'État et de gouvernement comme le Brésilien Lula, l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, mais aussi le président slovaque Robert Fico, pays membre de l'Union européenne.

Zelensky appelle à "combattre le mal russe"

Tous ensemble seront présents pour lutter contre les Occidentaux qui, selon Vladimir Poutine, ont tendance à déformer la vérité sur la Seconde Guerre mondiale : "Ensemble avec nos amis chinois, nous restons fermement sur nos gardes pour défendre la vérité historique, protéger la mémoire de ces années de guerre et nous contrecarrons les agressions d'aujourd'hui des néofascistes et militaristes", explique le président russe au Kremlin, lors de la réception de son homologue chinois.

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Pendant ce temps-là, à Kiev, Volodymyr Zelensky appelle à combattre le mal russe. Le président ukrainien déambulé, ce jeudi, dans le centre de Kiev, face caméra pour remercier le peuple ukrainien résilient et pour dénoncer ce défilé russe de demain : "Ce sera le défilé du cynisme, pas d'autres mots pour le décrire, le défilé de la rancœur, des mensonges", dit-il.

Une rare sortie place Maïdan au son des klaxons des automobilistes qui le saluent, des passants qui lui donnent l'accolade et devant les milliers de petits drapeaux ukrainiens à la mémoire des soldats tués au combat.

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