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Coronavirus et confinement : comment la nature s'adapte et reprend ses droits

ÉCLAIRAGE - La présence humaine quasi nulle dans les rues permet aux animaux urbains d'avoir "quartier libre" et changent leur comportement en pleine période de reproduction.

Un élevage de canards (Illustration).
Crédit : GEORGES GOBET / AFP
Nicolas Scheffer & AFP

Plantes et animaux sauvages profitent de l'absence des humains pour reprendre leurs droits : les oiseaux chantent à tue-tête, les sangliers se promènent en ville, les dauphins sont de sortie...

Avec la baisse spectaculaire de la présence humaine, les animaux urbains "ont quartier libre pour circuler dans les villes", explique Romain Julliard, directeur de recherche au Muséum national d'histoire naturelle. Par exemple, les renards "changent très vite leurs comportements, quand un espace est tranquille, ils y vont".

Les moineaux, les pigeons et les corneilles, habituellement cantonnés aux parcs urbains quittent leur territoire et libèrent de la place pour d'autres animaux. Si les oiseaux ne sont pas plus nombreux, on les entend plus. Certains "s'arrêtent de chanter quand il y a du bruit", rapporte Jérôme Sueur, spécialiste de l'acoustique.

La disparition de la cacophonie humaine pourrait être bénéfique aux animaux qui sont en pleine période de reproduction, alors que le bruit génère du stress.

À la campagne, les animaux ne sont pas dérangés

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À la campagne, le crapaud commun et la salamandre tachetée qui se font écraser régulièrement en traversant la route, sont protégés. Les mouettes mélanocéphales, qui nichent sur des bancs de sables de la Loire, sont d'habitude dérangées par les chiens, promeneurs, quads ou canoë.

Dans les calanques, à côté de Marseille, "la nature et les espèces retrouvent leurs espaces naturels à une vitesse qui nous surprend", souligne Didier Réault, le président du parc national, fermé aux promeneurs. "Les puffins qui nichaient sur des archipels, dans des zones de haute protection, se regroupent aujourd'hui sur l'eau".

En ville, les pelouses non tondues fleurissent et permettent aux bourdons, aux abeilles et aux papillons de butiner. Mais pour Romain Julliard, le plus important, c'est que "notre attention à la nature change : les personnes confinées réalisent à quel point la nature leur manque".

Après le confinement, une surfréquentation des espaces naturels

Mais le confinement pourrait être une mauvaise nouvelle pour les espèces habituées à se nourrir de déchets. D'autant que des opérations d'aide aux espèces menacées ou contre les espèces invasives sont suspendues.

Il sera aussi nécessaire de réfléchir à la sortie du confinement avec une surfréquentation des espaces naturels qui peut être néfaste à la faune et la flore.

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