Pollution : les plages du monde saturées de plastique et de mégots
En une journée, les 950.000 bénévoles de l'ONG Ocean conservation ont ramassé 5 tonnes de plastique et 4 tonnes de mégots sur les plages du monde entier.

C'est une première dans le monde : l'an passé, on a ramassé plus de déchets plastique que de mégots sur les plages : près de 5 millions ont été ramassés en une journée par les 950.000 volontaires de l'ONG Ocean conservation dans 116 pays, contre 4,7 millions de tonnes de mégots, preuve de notre dépendance au plastique.
En France, 3.000 mégots ont été retrouvés en une journée. Ces derniers sont la deuxième source de pollution de nos plages, après le plastique, alors qu'il y a quelques années, les restes de cigarettes étaient encore la principale source de pollution.
Cet été, la ministre de la Transition écologique a lancé une énième charte pour des plages sans plastique. Et si dans notre pays la législation vise à l'interdire de plus en plus (cotons-tiges, vaisselle jetable...), et que les mises en garde sur sa dangerosité environnementale se multiplient, la pollution au plastique ne fait que s'accentuer au fil des années. Il continue à nous entourer, notamment les bouteilles d'eau. 25 millions d'entre elles finiraient à la poubelle tous les jours.
D'autant qu'avec la pandémie, le plastique revient en force, considéré comme plus hygiénique. Après avoir été pointé du doigt pour ses effets néfastes sur l'environnement, il fait donc son grand retour à la faveur de la crise du Covid-19.
Le plus
Entre 1970 et 2016, les populations de vertébrés ont chuté de 68%, à en croire un rapport de l'ONG WWF. Par exemple, depuis 1980, 60% des moineaux ont disparu en France. En cause l'activité humaine et la destruction des habitats.
La note
16/20 au Kenya qui propose d'adopter symboliquement des éléphants à distance, moyennant finance, avec la possibilité de choisir le prénom de l'animal. Cette opération, baptisée "Magical Kenya elephant naming festival" a pour but de relancer le tourisme.