Après le défi d'Amandine Bégot de faire des économies d'eau, de Julien Courbet de se déplacer sans carburant et Flavie Flament de ne rien gaspiller, au tour d'Yves Calvi de devenir locavore.
Un "locavore" est une personne qui ne consomme que des produits locaux produits à moins de 250 km. Le but, évidemment, c'est de limiter l'empreinte carbone de ce que l'on mange. Les transports représentent en effet 13% de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre du système alimentaire français. En moyenne, un produit met 3.500 kilomètres pour arriver jusque chez nous.
Mais ce défi est plus facile dans certaines régions que d'autres. "Manger local à Paris, ce n'est pas facile", raconte l'animateur. "Quand vous allez dans une supérette, il est extrêmement difficile d'avoir les lieux exacts de production et de trouver des produits qui soient locaux et de saison", ajoute-t-il.
Toutefois, face à la forte demande, les grandes surfaces commencent à s'y mettre progressivement en possédant leurs propres marques. Si Virginie Garin, chef du service qualité de la vie de RTL souligne qu'il est facile de faire des plateaux de fromages grâce aux régions alentour (Normandie, la Champagne-Ardenne, les pays de la Loire et la Bourgogne), pour Yves Calvi le challenge était plus difficile. "Les 250 km sont plus étroits qu'on ne le dit notamment pour les fromages et je peux vous dire que moi, j'ai eu beaucoup de difficultés à trouver du fromage dont je pouvais être sûr qu'il soit fabriqué dans un rayon de 250 km".
Pour le petit déjeuner, il y a des produits qui restent inaccessibles comme "le café, le chocolat en poudre ou les agrumes", liste Virginie Garin. "Je vais vous dire ce que j'ai mangé pendant une semaine. Au bout d'un moment, on se tourne vers des produits sains comme la salade d'endives parce que même à Paris dans des parkings du XVIIIe arrondissement ont fait pousser des endives bio. Durant les six mois d'hiver, j'ai tendance à manger de la salade d'endives à l'heure du déjeuner et pendant l'été à manger de la salade de tomates", explique Yves Calvi.
Chez le charcutier, le choix est cette fois-ci plus varié. "Le jambon Prince de Paris est une merveille, il est fait rue de Charonne (dans le XIe arrondissement de Paris, ndlr). Je me suis régalé, j'ai eu tendance à en manger un petit peu régulièrement", sourit l'animateur.