Deux semaines avant le lancement du Salon de l'agriculture, une action de grande ampleur a été lancée par les agriculteurs ce mercredi 8 février dans les rues de Paris. Ils ont ralenti le périphérique avec un cortège de 500 tracteurs créant jusqu'à 420 kilomètres de bouchons en Île-de-France.
Cette mobilisation des agriculteurs vient dénoncer les contraintes qui pèsent sur leur profession. Le secrétaire général de la FNSEA Jérôme Despey a expliqué sur RTL la raison de leur colère. "On est confronté à de plus en plus d'interdictions pour protéger nos cultures de betteraves", assure-t-il. La filière de la betterave est en effet concernée par la fin, cette année, de la dérogation qui lui avait été accordée concernant l'usage des pesticides néonicotinoïdes.
"On a essayé d'anticiper, c'est pourquoi on a demandé des moyens à la recherche pour trouver des alternatives. C'est ce que souhaitent des agriculteurs", explique Jérôme Despey. Mais selon lui, les agriculteurs ne veulent "pas d'interdiction sans solution".
"Les moyens ne sont pas suffisants. On nous avait promis que l'on ne resterait pas dans des impasses techniques, mais on nous met aujourd'hui dans ces impasses-là", estime-t-il. Il craint également une concurrence déloyale d'autres producteurs dont le pays n'interdit pas ces pesticides.
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