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"Un projet industriel" : le plan du gouvernement pour sauver Brandt, placé en liquidation judiciaire

La justice a prononcé, ce jeudi 11 décembre, la liquidation du groupe centenaire d'électroménager. 700 emplois sont menacés. Le gouvernement dit travailler à un nouveau projet industriel sur les sites concernés.

La justice a prononcé la liquidation du groupe d'électroménager Brandt.

Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

Le journal RTL de 12h30 du 12 décembre 2025

00:24:12

Juliette Vignaud & Pauline Jacot & Christian Panvert

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Une lueur d'espoir. Alors que la justice a prononcé, ce jeudi 11 décembre, la liquidation judiciaire de Brandt, fleuron industriel français, et de quelque 700 emplois, le gouvernement assure croire en la possibilité d'un "nouveau projet". 
Auprès de RTL, le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin, assure qu'il veut réunir les acteurs locaux et les banques pour réfléchir à une "vision industrielle" pour les deux sites, Vendôme (Loir-et-Cher) et Orléans (Loiret), dans un secteur différent de celui de l'électroménager. 


"Moi je me bats toujours pour imaginer qu'à la place d'une industrie, il y a un autre projet industriel car derrière, il y a des savoir-faire et des compétences. C'est de la création de valeur dans nos territoires", affirme le ministre au micro de RTL. Et d'assurer : "Je ne fais pas de fausses promesses. L'engagement que je prends c'est de continuer à travailler sur le dossier et de penser à un projet industriel pour l'avenir de Brandt et de ses salariés."


L’État avait mis 5 millions d’euros sur la table, ils sont potentiellement toujours d’actualité pour ce nouveau projet, précise Sébastien Martin.

Quelque 700 licenciements

"C'est la première fois que j'entends ça", a réagi le secrétaire CGT Melkonyan Khachatur au micro de RTL. Et de questionner : "Comment peut-il dire ça s'il n'a jamais consulté les élus et les salariés ?". "Après une liquidation, c'est fini. Il n'y avait qu'un repreneur derrière et son business plan ne tenait pas la route (...) Il fallait faire tout ça avant que le juge se prononce, ça ne sert à rien d'aller sauver les gens qui sont déjà morts", dit-il, dubitatif. 

La justice a en effet rejeté un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive, qui devait permettre de sauver au moins 370 emplois. Les marques du groupe, comme Brandt, De Dietrich ou Vedette, n'existeront donc plus. 

Cette opération sauvetage lancée pour le gouvernement ne fera pas de miracle, le ministre n'ayant pas écarté l'échéance du plan social. Au total, quelque 700 emplois vont disparaître et les salaires ne seront plus versés après le 15 décembre. 

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