Les syndicats de chez Renault-Trucks (groupe Volvo), ont quitté mercredi la table des négociations alors qu'ils devaient discuter le plan d'accompagnement des 512 suppressions de postes, estimant que la direction n'a pas "amélioré" sa copie, comme l'avait demandé mardi le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.
Le syndicat majoritaire chez Renault Trucks, la CFE-CGC, a déploré dans un communiqué :
La CFE-CGC a quitté la table des négociations ce (mercredi) matin où plus de 500 salariés sont de nouveau venus se joindre aux négociateurs. La mobilisation de mille salariés dans les rues de Lyon mardi pour rencontrer le préfet et la rencontre avec le ministre de l'Economie, ne semblent avoir aucun impact
Plusieurs élus du personnel ont confirmé avoir claqué la porte en apprenant que la direction des ressources humaines n'avait pas reçu de mandat suffisant "pour aller plus loin dans les négociations garantissant zéro licenciement contraint", comme l'a souligné un autre communiqué de la CFDT.
De son côté, la direction de Renault-Trucks a affirmé que la réunion a tourné court avant même le début des discussions. Les négociateurs et la direction des ressources humaines "n'ont même pas eu le temps de mettre sur la table les propositions qu'ils voulaient faire aujourd'hui", a expliqué un porte-parole du constructeur.
"C'est le moment de montrer au groupe Volvo qu'il ne peut pas continuer de la sorte. Ce matin devaient être discutées les mesures d'accompagnement" des suppressions de postes, a ajouté Olivier Repessé, délégué FO. "La balle est désormais dans le camp de la direction" pour obtenir un nouveau mandat, ont ajouté les représentants du personnel. "Nous avons plusieurs convocations auxquelles nous ne participerons pas tant que la direction ne reviendra pas avec un mandat clair pour négocier", a renchéri Olivier Repessé.
Un millier de salariés de Renault Trucks avaient défilé mardi jusqu'à la préfecture de Lyon pour dénoncer le plan de 512 suppressions de postes, se faisant entendre du ministre de l'Economie Emmanuel Macron qui a demandé aux dirigeants du constructeur d'"améliorer" leur copie.
Manuel Macron avait affirmé mardi que "nous sommes au côté des salariés et la copie qui a été présentée sera améliorée". Le ministre a affirmé avoir réclamé "de revoir les annonces qui ont été faites pour ne pas procéder à des licenciements secs". "Il n'est pas acceptable qu'une telle annonce nous ait été notifiée de la sorte, après 500 suppressions d'emplois qui ont été décidées en 2014", avait aussi asséné le ministre.
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