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Pouvoir d'achat : pourquoi les formats "familiaux" ne sont pas une bonne affaire ?

Normalement synonyme d'économies, les formats "familiaux" ou "maxi formats" sont privilégiés par de nombreux consommateurs. Il y aurait pourtant une différence de prix au kilo sur ce type de produit.

Un caddie dans un supermarché

Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP

Laureline Chatriot

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Pour de nombreux ménages, comparer les prix au kilo des produits pendant ses courses est une habitude bien acquise. Tout comme privilégier l'achat de formats dits "familiaux". Vendus en lot ou en plus grand format, cela semble être une solution pratique et économique, notamment pour les familles.

Pourtant, des aliments faisant l'objet de ces offres seraient en réalité vendus "plus chers au kilo ou au litre". C'est ce que dénonce Foodwatch dans un communiqué publié ce mercredi 26 avril. "Avec l'inflation galopante, de nombreux consommateurs et consommatrices souhaitant faire des économies se tournent vers ce qu'ils pensent être de bonnes affaires", rappelle l'association promouvant la transparence dans l'agro-industrie et la distribution.

Alerté par des consommateurs énervés de constater des différences lors de leurs courses, Foodwatch a relevé une liste de 12 produits dont le prix en format spécial était au kilo plus élevé que le format standard. Dans leur étude, le prix au kilo, au format maxi, de la brioche tranchée Harrys augmente de 6,2% au E.Leclerc de Vannes par exemple. 

La grande distribution se défend d'arnaquer les consommateurs

Alors que les Français subissent l'inflation depuis plusieurs mois, "chaque centime de plus payé au kilo ou au litre sur un format spécial est un centime de trop", dénonce Foodwatch. "Ce ne sont pas des arnaques, mais plutôt des erreurs" a avancé Dominique Schelcher, le président de Système U. 

L'association avait déjà alerté les consommateurs en septembre 2022 face à la "skrinkflation". Cette pratique consiste à cacher la hausse de prix des produits en réduisant les quantités dans un emballage semblable. Pouvant aisément induire en erreurs les consommateurs, les magasins peuvent légalement le faire à condition que la mention du poids du produit soit modifiée. 

Des pratiques trompeuses et des "abus" qui devraient, comme le dénonce Audrey Morice, chargée de programmes chez Foodwatch, "être interdits ou encadrés strictement comme le sont les promotions".

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