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3 min de lecture
Les différents modèles de la mascotte de Paris 2024.
Crédit : DAMIEN MEYER / AFP
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Le sprint avant les JO est lancé. La flamme est arrivée la semaine dernière et a entamé son tour de France. Peut-être allez-vous être tentés d'acheter l'un des produits officiels. Car il y a là un véritable business. Et une offre pléthorique : plus de 6 000 produits différents, selon les comptages de nos confrères des Échos.
Il y a bien les tee-shirts et les mugs qui figureront au final dans
les produits les plus vendus. Mais il y a aussi des chaussures de sport,
des jouets, des stylo Bic, des bloc-notes, des casquettes, des housses
de couette ou même des étiquettes pour bagage signées Paris 2024. Un
véritable hypermarché des produits dérivés. Sans compter la mascotte officielle, la phryge bleu blanc rouge. Mais, même pour le
petit modèle de 15 cm, il vous en coûtera 15 €.
Alors, pourquoi est-ce aussi cher ? D'abord, parce que les prix sont libres. Le prix que vous voyez en magasin est à la fois la
conséquence du coût de production (combien coûte à fabriquer
cette mascotte peluche par exemple) mais surtout du prix auquel le
commerçant pense que vous êtes prêt à la payer. Et là, c’est le principe
des produits événementiels : notre consentement à payer augmente pour
avoir le plaisir d’obtenir un produit souvenir de Paris 2024. En tous les cas pour certains
d’entre-nous.
Il faut aussi payer quelque chose aux organisateurs pour avoir le droit d’utiliser le logo Paris 2024 : on appelle cela une licence de marque. Pour chaque produit vendu, un pourcentage part dans les caisses du comité d’organisation. Qui compte d’ailleurs dessus : dans le budget de Paris 2024, les produits dérivés doivent rapporter 130 millions d’euros de commission. C’est certes 10 fois moins que la billetterie, mais ce n'est pas rien quand même !
Pour ce prix, a-t-on au moins des produits made in France ? Le gros des produits arrive sans surprise de Chine. C’est l’usine du monde pour notre consommation courante de textile ou d’objets de décoration, donc il n’y avait pas de raison que ça change, malheureusement. D’ailleurs, souvent, on a plus les usines pour fabriquer ce genre de produits à un prix raisonnable en France.
Il y a quelques exceptions, comme la Phryge, la fameuse mascotte. Lors de la mise en vente, le fait que la mascotte des Jeux soit fabriquée en Chine avait fait polémique : un bonnet phrygien chinois, on a vu mieux comme symbole. Depuis, une usine bretonne, la bien-nommée Doudou et compagnie, en produit aussi. Sur le million de mascottes prévues, 200 000 seront bretonnes, soit 20 %.
Comment faire la différence ? Je vous proposerais bien de la renifler, en espérant trouver une odeur de beurre salé. Mais le plus simple est encore de regarder l'étiquette !
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