La Poste va recruter 1.000 facteurs de plus que prévu. Pourtant, on envoie de moins en moins de courrier. C'est un marché en décrue chronique depuis plus de 10 ans.
Actuellement, les volumes de lettres et autres cartes postales sont en baisse de 7,5 %. On envoie en moyenne 7 cartes postales par an. Finalement, le marché des lettres est porté à 90 % par les entreprises, le courrier reste un métier subventionné : le prix du timbre, c'est l'airbag financier. La Poste a été autorisée à augmenter de 5 % par an son prix pour compenser en partie la chute du marché.
Paradoxalement, on embauche plus de facteurs pour faire des économies ! La Poste a une pyramide des âges qui lui est très favorable en terme de gestion des effectifs. Plus de la moitié de ses facteurs a plus de 50 ans et part à la retraite. L'année dernière, il y a déjà eu plus d'embauches de facteurs que prévu. Sur 11.885 départs, 8.574 personnes ont été engagées.
Les facteurs exercent un métier physique qui a besoin de sang neuf, l'enveloppe a été remplacée par un colis dont le marché augmente de 10 %. Mais le groupe a du mal à se défaire de sa dépendance avec Amazon, qui est à la fois le premier client de la Poste pour les colis (environ 10 %, même si ce chiffre n'est pas officiel) mais aussi le premier concurrent sur ce marché.
La Poste doit être irréprochable sur la qualité et la rapidité de la livraison de colis. D'ailleurs, la qualité de service, c'est souvent une critique formulée contre La Poste.
Le métier de facteur est en pleine évolution. La Poste renforce les services de proximité, la visite des personnes âgées en période de canicule ou de vacances et même la livraison de plateaux-repas. C'est une révolution qui est plus facile à faire accepter aux nouvelles générations de facteurs.
Facebook vient d'acquérir une start-up spécialisée dans le contrôle des machine par le cerveau... Montant de la transaction : entre 500 millions et 1 milliard de dollars. Un petit bracelet sera bientôt capable de traduire nos pensées pour nous permettre de surfer sur Internet sans utiliser la souris. C'est ce que promettait déjà une publicité dans les années 1980 pour des téléviseurs.
6/20 vont au salon de l'automobile de Francfort qui vient de s'achever avec une baisse de la fréquentation de 30 %. Les constructeurs avaient un peu boudé l'événement mais c'est surtout le signe que les géants allemands de la voiture ont du mal à faire rêver après le DieselGate. Ils avaient misé sur les voitures électriques mais ça n'a pas réussi à déplacer les foules.
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