"Si cela continue, on sera obligé de fermer nos établissements". Les gérants d'auto-écoles, ambulanciers, transporteurs et taxi sont désemparés. Après plus de dix jours de grève dans les raffineries, les stations-services font face à de graves difficultés d'approvisionnement, privant certains corps de métier de leur outil de travail.
Le casse-tête est le même pour tous : auto-écoles, transporteurs (car scolaire, société de livraisons de colis), infirmiers libéraux, aides à domicile, facteurs... Et tous fustigent de ne pas pouvoir bénéficier de coupe-file. Certains départements ont pourtant pris des arrêtés définissant des "professions prioritaires". Ainsi, dans le Nord, des créneaux et des files sont réservés aux forces de police et de gendarmerie, transports sanitaires, professionnels de santé, pompes funèbres et taxis conventionnés. Dans les Yvelines, ce sont carrément certaines stations qui sont exclusivement réservées aux professionnels de santé.
Pour autant, accéder à la station reste compliqué et la présence de tous les carburants n'est pas assurée. Surtout, beaucoup de professions sont encore exclues de ces listes, à commencer par les auto-écoles. "On a plusieurs solutions, soit on pénalise nos élèves et on fait la queue pendant deux heures, soit il y a la solution que l'on a adoptée, c'est de mettre du carburant la nuit", a ainsi confié à RTL, Marie-Françoise Lebert, qui gère, avec son époux, une auto-école située à Lens.
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