Paris : pourquoi de nouveaux radars ont-ils été installés sur le périphérique ?
De nouveaux radars ont fait leur apparition sur le périphérique parisien. Mais leur utilité sera différente de celle des 18 points de contrôle sur les axes franciliens.
Vous les avez peut-être remarqués. De nouveaux radars flambants neufs ont fait leur apparition cet été sur le périphérique francilien. Situés entre la porte de Clignancourt et celle de Saint-Ouen, ces deux nouveaux appareils ont inquiété plus d'un automobiliste. Toutefois, il n'y a rien à craindre, rassurent nos confères du Parisien ce jeudi 5 octobre.
Car ces radars ne sont pas destinés à renforcer le contrôle du trafic parisien, comme les dix-huit autres qui traquent les excès de vitesse dans tout le secteur. Il s'agit en réalité de "radars intelligents", explique le quotidien, qui serviront au "contrôle des voies réservées du périphérique" durant les Jeux Olympiques de Paris, en 2024.
Autrement dit, ces radars veilleront à ce que les voies spéciales ne soient empruntées que par les professionnels des J.O : athlètes, délégations et autres officiels de la compétition et de son organisation, qui devraient ainsi pouvoir se rendre le plus rapidement possible sur les sites de l'événement. Au total, 185 kilomètres de "voies olympiques" devraient être aménagées dans toute l'Île-de-France d'ici le début des Jeux.
En réalité, des files préexistantes seront utilisées et réservées aux véhicules "accrédités" - au total, 250.000 personnes - aux heures où l'affluence est la plus forte. Ces voies seront le plus souvent celles situées à gauche, sur les grands axes, relaie Capital. Seuls des panneaux indicateurs et des radars garantiront le respect du dispositif.
Quatre radars doivent encore être installés sur la future voie olympique, entre le quai d'Issy, la Muette, la porte de Pantin et le porte de Montreuil, indique Le Parisien.
