Pâques : le succès imbattable des agneaux de Nouvelle-Zélande

Dans les traditions de Pâques, l'agneau, tout comme les chocolats cachés dans le jardin, occupe une place de choix sur la table. Cependant, cette tradition perd en importance, étant principalement prisée par les seniors. 

Selon un récent sondage, plus de la moitié des consommateurs d'agneau à Pâques ont plus de 65 ans. En revanche, les moins de 35 ans, qui représentent 40% de la population, ne constituent que 4% des consommateurs d'agneau à cette période.

Un aspect qui demeure inchangé est l'importation massive d'agneaux en provenance de Nouvelle-Zélande. Ce pays, situé à l'autre bout du monde, est l'un des principaux fournisseurs d'agneaux pour la France. La raison principale est le coût : à 10 euros le kilo, le gigot néo-zélandais est plus abordable que celui étant produit localement.

Quelles sont les raisons du succès des agneaux de Nouvelle-Zélande ?

Deux facteurs expliquent ce phénomène. D'abord, la taille des exploitations agricoles en Nouvelle-Zélande, où plusieurs milliers d'agneaux et de moutons constituent la norme, permet des économies d'échelle réduisant les coûts de production. 

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Ensuite, la laine joue un rôle crucial. Les troupeaux sont principalement exploités pour la laine, ce qui signifie que les coûts d'élevage sont déjà amortis, permettant de vendre la viande à moindre coût. Cette situation est parfois perçue comme une concurrence déloyale, d'autant plus que les droits de douane pour les agneaux néo-zélandais sont très faibles en France.

Contrairement à une idée reçue, l'agneau néo-zélandais n'est pas systématiquement congelé pour le transport. Les producteurs utilisent une technique de conservation qui maintient la qualité des gigots malgré le long voyage.