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"On nous annonce la création de 15.000 emplois" : sur RTL, le maire de Saint-Nazaire se réjouit de la construction d'un porte-avions dans sa ville

La construction d'un porte-avions, destiné à remplacer le Charles-de-Gaulle d'ici 2038, a commencé ce dimanche 21 décembre 2025 à Saint-Nazaire. S'il s'agit d'une très bonne nouvelle pour David Samzun, le maire de la ville lance un appel pour l'aider à financer de nouvelles infrastructures afin d'accueillir cette nouvelle main-d'œuvre.

Le porte-avions Charles-de-Gaulle en janvier 2023.

Crédit : Sajjad HUSSAIN / AFP

"On nous annonce la création de 15.000 emplois" : sur RTL, le maire de Saint-Nazaire se réjouit de la construction d'un porte-avions dans sa ville

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Agnès Bonfillon & Chloé Berry

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Il sera plus gros que le Charles-de-Gaulle. La construction d'un futur porte-avions, plus moderne et plus adapté aux besoins de l'époque, a commencé ce dimanche 21 décembre 2025 à Saint-Nazaire. Le coup d'envoi de cette production a été officialisé en grande pompe par Emmanuel Macron lui même. 

Une aubaine pour la ville de Saint-Nazaire qui mise beaucoup sur les retombées économiques d'un tel projet. David Samzun, maire PS de cette ville de Loire-Atlantique depuis 2014, s'est réjoui au micro de RTL. "C'est un élément de fierté, d'une part de participer à la souveraineté militaire de notre pays. D'autre part, c'est aussi important en termes d'emploi", a-t-il confié.

À ce stade, difficile de connaître les conséquences chiffrées sur l'emploi. "Les grands donneurs d'ordres industriels nous annoncent sur les 5 ans à venir la création de 15.000 nouveaux contrats de travail", a tout de même avancé David Samzun. Autrement dit, une croissance industrielle exceptionnelle qui va nécessiter quelques ajustements à la ville de Saint-Nazaire.

Saint-Nazaire face au défi d'un important flux de main-d'œuvre

Forcément, s'il y a plus de main-d'œuvre à vivre sur le territoire, cela fait vivre l'économie locale. Cela peut aussi conduire à l'ouverture de nouvelles écoles ou à la construction de logements. Ces questions-là devraient être traitées assez rapidement puisque 4.000 militaires, possiblement avec leurs familles, sont attendus dans la région de Saint-Nazaire pour superviser le chantier.

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Si le travail a déjà commencé, David Samzun s'inquiète de ne pas pouvoir suivre la cadence. "On n'a plus de taxe d'habitation et les impôts de production ont fortement baissé", regrette-t-il. Or, avec l'arrivée de nouvelles personnes, il va falloir financer l'accès à la santé, aux crèches ou encore aux écoles. "Il faut absolument qu'on nous accompagne sur le plan des dotations", a lancé le maire sur RTL.

Le navire destiné à remplacer le Charles-de-Gaulle doit entrer en service à horizon 2038. 

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