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"On ne sait pas ce qu'on va devenir" : à Mondeville, les salariés de Valeo, inquiets, soutiennent "Bloquons tout"

Un fonds d'investissement chinois ambitionne de racheter le site à la fin de l'année. Les salariés n'ont aucune garantie sur le maintien des emplois.

L'entreprise Valeo (image d'illustration).
Crédit : Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les salariés de Valeo inquiets pour leur avenir à Mondeville
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Gautier Delhon-Bugard - édité par Baptiste Marin
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L'inquiétude des salariés de l'équipementier automobile Valeo à Mondeville, en Normandie. Les ouvriers qui soutiennent le mouvement "Bloquons tout" sont en grève depuis le lundi 8 septembre. Un fonds d'investissement chinois rachète le site à la fin de l'année. Les salariés n'ont aucune garantie sur le maintien des emplois. Et l'instabilité politique alimente l'incertitude. 

Les salariés sont inquiets pour le futur. Pas de blocages du côté de Mondeville, les camions entrent et sortent. Si les modes d'action sont différents, les grévistes soutiennent le mouvement "Bloquons tout". "Évidemment que je m'inscris aussi dans ce mouvement. Malheureusement, on ne se fait entendre que par des gros coups de poing sur la table", souligne un salarié. 

Ce mouvement national est le reflet de la colère de ces salariés qui luttent contre, disent-ils, le risque de casse sociale. "Aujourd'hui, on est en colère parce qu'effectivement, on ne sait pas pour notre avenir, (...) on ne sait pas ce qu'on va devenir en fin de compte, si on va être licenciés", explique José, un ouvrier qui a 40 ans d'ancienneté au micro de RTL. Valeo propose une prime de rachat de 2.000 euros aux 194 salariés, des miettes qui ne calmeront pas la colère des grévistes. 

L'absence de budget et la frilosité des investisseurs inquiètent Laurence, 20 ans d'expérience au sein du service logistique. "On dit ici qu'au niveau de l'usine, on a un ras-le-bol général, mais la France a un ras-le-bol général", assure-t-elle. "Moi, je suis à deux ans de la retraite. Bien sûr qu'on craint pour notre retraite, c'est instable", affirme José. 

À écouter aussi

Alors, comment la France peut-elle sortir de l'impasse ? Les débats sont animés du côté des salariés. José voudrait voir l'extrême au pouvoir. "Essayons, on verra", estime cet ouvrier, qui n'hésite pas à critiquer Emmanuel Macron, estimant que le président de la République "n'a rien fait". Denis, syndicaliste CGT, ne veut pas du RN à la tête du pays. "Ce n'est pas d'un homme ou d'une femme dont on a besoin, c'est d'une stratégie industrielle", évoque-t-il au micro de RTL. 

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