C'est inéluctable, nous allons payer le gaz et l'électricité plus cher l'an prochain, mais dans quelles proportions ? C'est ce que doit annoncer cet après-midi la Première ministre Elisabeth Borne. Le "bouclier tarifaire" actuellement mis en place expire à la fin de l'année et très clairement, l'État ne peut plus se permettre ce cadeau fiscal aux particuliers.
Ce bouclier a coûté près de 25 milliards d'euros à l'État pour nous éviter de connaître des hausses colossales. L'idée de l'exécutif consiste à laisser remonter les prix modérément pour pousser les Français à faire des économies. Ce phénomène est aussi appelé le signal-prix : la hausse doit se voir, mais elle doit être suffisamment modérée pour qu'on puisse la compenser en faisant des efforts.
Peu d'informations ont filtré sur le montant des hausses auxquelles il faut s'attendre. Bruno Le Maire évoque une hausse comprise entre 10 et 20%. Les associations de consommateurs s'attendent à 15%. La facture énergétique moyenne d'un ménage s'élève à 1.500 euros par an, une hausse de 15% correspond donc à 18,75 euros de plus chaque mois.
Le gouvernement va nous aider à faire ces 15% d'économie lorsqu'on est en période de pointe, typiquement lors d'un hiver très froid à 19h. Il y aura des alertes via le système Ecowatt, qu'on peut déjà télécharger sur son téléphone. On peut même imaginer des messages pendant les bulletins météo à la télévision. Toutes ces pistes sont envisagées par le gouvernement.
Guerre en Ukraine - La Russie, qui a décidé de priver l'Europe de gaz, se retrouve avec un stock trop important. Le géant russe Gazprom a décidé de faire brûler le surplus à l'air libre, des millions de m² détruits tous les jours.
Strasbourg - Un patient de 81 ans est décédé aux urgences des hôpitaux universitaires de Strasbourg après une très longue attente de 22 heures. La victime a patienté près d'une journée entière avant d'être pris en charge.
Incendies - Entre 400 et 500 pompiers équipés de 200 véhicules sont restés sur le terrain toute la nuit en Gironde pour combattre l'incendie qui a déjà ravagé plus de 3.000 hectares de forêt dans le sud du Médoc.
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