- 02m28s
2 min de lecture
Les infos de 18h - Vélo électrique : la fin de l'aide à l'achat inquiète les professionnels
Dès le samedi 15 février, l'État met fin à l'aide pour acheter un vélo électrique. Il compte faire 40 millions d'euros d'économie.
Un homme sur un vélo électrique (illustration).
Crédit : GERARD JULIEN / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Économie »
Une aide qui s'élevait entre 150 et 2.000 euros sous conditions de ressources pour acheter un vélo électrique prend fin samedi 15 février. Celle-ci a coûté 40 millions d'euros à l'État. À l'heure des économies, le gouvernement a décidé de mettre fin à cette aide.
Si les cyclistes sont déçus, les vendeurs de vélos sont inquiets, comme l'explique Antoine du Teilleul, fondateur de BeToGreen, spécialiste des trajets maison/travail, qui dénonce une erreur du gouvernement Bayrou : "L'aide nationale était conditionnée à un certain revenu. Elle a touché les revenus les plus modestes. Pour les indépendants professionnels qui voulaient se mettre au vélo-cargo ou se mettre à la mobilité douce, l'aide va être supprimée."
Et d'ajouter : "Notre business va être plus ou moins impacté. La problématique va être surtout pour les gens qui n'auront pas le pouvoir d'achat de se mettre au vélo pour cette année, et on ne va pas les inciter à décarboner. C'est une atteinte au pouvoir d'achat et à l'effort de chacun face aux enjeux climatiques auxquels on est confronté. C'est encore un petit coup de canif dans cet objectif-là.
À écouter également dans ce journal
Grenoble - Deux jours après l'attaque à la grenade dans un bar, Bruno Retailleau a déclaré "que toutes les limites avaient été dépassées" et a dévoilé sa nouvelle doctrine contre le narcotrafic.
Conseil constitutionnel - Alors que le nom de Richard Ferrand fait polémique pour prendre la tête de l'institution, Laurent Fabius a estimé que son successeur devrait notamment avoir "de l'expérience, de la compétence, et de l'indépendance."
Pesticides - Dans une enquête, l'UFC-Que Choisir affirme, avec des analyses à l'appui, que les fleurs coupées sont massivement contaminées par des pesticides, dont certains interdits en Europe. Le magazine a testé 15 bouquets, et 100 % sont contaminés.
