Mardi 21 novembre, lors d'un dîner organisé à l'Élysée avec des maires de France, Emmanuel Macron a rappelé qu'il assumait l'augmentation des taxes sur le carburant pour financer la sortie du carbone. Cette hausse est programmée au 1er janvier, alors les Français qui se chauffent au fioul en profitent pour faire leur plein maintenant.
En ce moment, le travail ne manque pas pour Ludovic, livreur de fioul en Bretagne. Celui-ci se rend chez Marie-Thérèse qui a décidé de faire rentrer 1.000 litres avant l'augmentation de janvier. "J'ai préféré ne pas attendre parce que j'ai peur de la taxe", confie-t-elle. Sandy, elle aussi, a fait appel au livreur "juste par précaution". "Comme là il fait très froid, j'ai juste appelé pour avoir du fioul tout l'hiver."
Après Gérard Larcher la veille sur RTL, François Bayrou demande à son tour au gouvernement, ce matin dans Le Figaro, d'annuler la hausse des taxes sur le carburant. Il exhorte Emmanuel Macron à bien "réfléchir".
Violences - Encore des vagues dans un lycée de Créteil. Un élève est en garde à vue après avoir bousculé et insulté, lundi, un professeur d'électronique. C'est dans ce même lycée qu'une enseignante avait été menacée au pistolet à billes en octobre. La vidéo avait enflammé les réseaux sociaux. Le lycée aimerait bien tourner la page de toute cette mauvaise publicité.
La Réunion - L'île est sous tension. La colère des gilets jaunes dégénère. Mardi, un représentant des forces de l'ordre a eu la main arrachée par une grenade, et plusieurs autres ont été légèrement blessés. Emmanuel Macron affirme qu'il sera "intraitable" face aux violences.
Justice - Nicole Belloubet se dit prête à réformer la justice des mineurs. La Garde des Sceaux a créé la surprise en annonçant à l'Assemblée une refonte de ce qu'on appelle l'ordonnance de 1945 qui fait primer l'éducatif sur le répressif chez les mineurs. "Il faut les juger plus vite pour qu'ils prennent conscience de leurs actes" a dit la ministre. Ce n'est pas la première fois que le sujet est évoqué - beaucoup de ses prédécesseurs s'y sont cassé les dents.
Fin de vie - Nouveau casse-tête en vue pour les proches de Vincent Lambert, 42 ans, hospitalisé à Reims depuis 2008 dans un état végétatif. Son cas déchire sa famille. Un dernier rapport d'experts conclut que son état est "irréversible" mais ses parents, qui refusent que l'on mette fin à ses jours, estiment au contraire qu'il fait des progrès.