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Grève dans le secteur de l'électricité et du gaz : quelles sont les revendications des salariés ?
Les salariés du secteur de l'électricité et du gaz ont lancé une grève de 24 heures, potentiellement reconductible, sous l'impulsion de la FNME-CGT. Cette mobilisation vise à obtenir des avancées significatives sur les salaires et les prix de l'énergie.
Un drapeau de la CGT (Illustration)
Crédit : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP
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Les salariés de l'électricité et du gaz ont entamé ce mardi 2 septembre, une grève de 24 heures, reconductible. Portée par la FNME-CGT, cette mobilisation vise à obtenir des avancées sur les salaires et les prix de l'énergie, sans lien direct avec les manifestations contre l'exécutif.
La grève, prévue de longue date, a déjà franchi le cap des 220 piquets, selon Mathieu Pineau, secrétaire fédéral de la FNME-CGT. Le syndicat réclame notamment l'abrogation de la dernière réforme des retraites, une baisse de la TVA sur les factures d'énergie, et des ajustements salariaux, dont l'alignement du premier échelon de la grille des salaires sur le Smic.
Si la CGT est seule à appeler à la grève, d'autres syndicats comme la CFDT partagent certaines préoccupations, notamment sur la grille des rémunérations. Cependant, la CFDT privilégie pour l'instant le dialogue avec les employeurs avant d'envisager d'autres actions.
Une grève amenée à durer ?
Si la CGT est seule à appeler à la grève, d'autres syndicats comme la CFDT partagent certaines préoccupations, notamment sur la grille des rémunérations. Cependant, la CFDT privilégie pour l'instant le dialogue avec les employeurs avant d'envisager d'autres actions. Fabrice Coudour, secrétaire général de la FNME-CGT, n'exclut pas que l'appel citoyen à "tout bloquer" le 10 septembre s'inscrive dans la continuité du mouvement. Les modalités d'action seront décidées collectivement lors des assemblées générales, avec des blocages possibles à l'entrée des sites de production.
Dans certaines centrales nucléaires, des baisses de production sont déjà envisagées. Anthony Lavrador, secrétaire général de la CGT de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux, précise que l'objectif est de toucher les employeurs sans impacter les usagers. Un point sur les avancées sera fait le 4 septembre pour décider de la suite du mouvement.
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