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Environnement : ces emballages plastiques vont disparaître des restaurants d'ici 2030
PODCAST - L'Union européenne s'est accordée sur un "Pacte vert" visant à verdir ses emballages, avec notamment l'interdiction d'ici à 2030 des contenants plastiques à usage unique.
Des déchets en plastique charriés par les eaux qui jalonnent une plage.
Crédit : Sergio Hanquet / Biosphoto
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Bientôt, il sera impossible dans un aéroport d'emballer sa valise avec un film plastique pour la protéger. Les dosettes de ketchup ou de mayonnaise disparaitront des fast-food, les hôtels ne distribueront plus de petits flacons de shampoing et le vide dans les cartons d'emballage sera règlementé.
L'Europe veut verdir nos emballage. Le "Pacte vert" sur lequel se sont accordés les eurodéputés et les États membres lundi 4 mars prévoit l'interdiction des emballages plastiques à usage unique dans les cafés et restaurants, pour les aliments et boissons consommés sur place d'ici 2030.
5.000 milliards de morceaux de plastique flottent dans les océans. La production mondiale de plastique a connu une croissance exponentielle. Elle est passée d'un peu plus de 2 millions de tonnes en 1950 à près de 500 millions aujourd'hui !
Un nouveau règlement européen plus contraignant
En 10 ans, près de 7 milliards de tonnes de déchets de plastique ont été produits sur la planète. 9% seulement ont été recyclés. 12% ont été incinérés. Et donc près de 80% se sont retrouvés dans des décharges ou dans la nature.
Ce plastique provient surtout de nos emballages. Si nos vies ont changé depuis dix ans, avec l'interdiction de toute une série d'objets jetables comme les sacs aux caisses des supermarchés le 1er janvier 2016, le volume de plastique qui se retrouve encore dans la nature ne cesse d'augmenter.
L'Europe va adopter cette année un nouveau règlement plus contraignant avec de nouvelles interdictions. Quelles sont-elles ? Seront-elles suffisantes ? Comment en finir avec le plastique ?
Pascal Canfin, député français au Parlement européen et président de la commission environnement, et Charlotte Soulary, responsable du plaidoyer de l'association Zero Waste France, répondent à ces questions pour RTL.
