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Le logo Volkswagen (illustration)
Crédit : PATRIK STOLLARZ / AFP
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Des ventes en baisse, des marges à peine au-dessus de 2%, des déboires dans l'électrique. Tout ça a fait plonger le cours de bourse de 60% depuis trois ans. De plus, il y a le procès de l'ancien patron qui s'ouvre cette semaine.
C'était "l'enfumeur", le patron qui dirigeait la firme au moment du scandale du Dieselgate. Quand Volkswagen trafiquait délibérément les capteurs de pollution de ses voitures pour les faire paraître plus propres. Un scandale qui aura coûté plus de 30 milliards d'euros à Volkswagen et qui pourrait envoyer Martin Winterkorn, c'est son nom, en prison pour 10 ans.
Au-delà de ça, actuellement, la principale problématique de Volkswagen, c'est le ratage monumental dans l'électrique, avec le flop de la gamme ID. Volkswagen a dépensé des dizaines de milliards d'euros d'investissement pour des voitures qui ne se vendent pas.
L'ID.4, elle, avait des problèmes techniques gravissimes. Les portières s'ouvraient, se déverrouillaient dans les virages. Les poignées de porte laissaient passer l'eau. Dans une ID.3, le seul câblage électrique pèse aussi lourd que tout le cockpit d'une Tesla.
Afin de pouvoir vendre leurs voitures, ils ont baissé les prix massivement. Par ailleurs, ils ont lancé une nouvelle gamme, mais elle vient d'être retardée à 2028, voire 2032 si on en croit le Handelsblatt, un journal économique allemand, à cause de problèmes de logiciels.
Comme la proportion d'électriques dans leurs ventes va rester faible, Volkswagen pourrait avoir des milliards d'euros d'amende de la part de Bruxelles. En fait, le constructeur allemand concentre les difficultés des constructeurs qui viennent de la mécanique, du moteur thermique, par rapport à ceux qui viennent de l'électronique, comme Tesla, qui sont beaucoup plus agiles.
Dans le même temps, des constructeurs traditionnels, ont réussi à faire de l'électrique. On peut citer BMW, Stellantis ou encore Renault. Eux, n'ont pas la bureaucratie, la lourdeur de Volkswagen, la fameuse cogestion avec les syndicats. De plus, la région de Bases-Saxe possède 20% des droits de vote de l'entreprise.
Emploi garanti, interdiction de supprimer des emplois d'ici à 2029... Le modèle social Volkswagen interdit toute évolution rapide. Il s'est traduit par une explosion des coûts. Ils ont lancé un plan d'économies et la seule mesure qu'ils ont pu appliquer, ce sont des départs volontaires.
C'est trop peu, c'est trop lent. C'est lent au point que Renault a même dû renoncer à développer un modèle commun avec Volkswagen à cause de l'échéancier imposé par l'Allemand qui était beaucoup trop lointain. Pendant ce temps-là, les constructeurs chinois avancent, travaillent et gagnent des parts de marché.
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