Consommation : les marques sociales sont-elles vraiment irréprochables ?

De plus en plus de Français cherchent à consommer de manière responsable, mais les marques sociales ne sont pas encore souveraines. Peut-on vraiment leur faire confiance à propos de l'argent récolté et redistribué ?

Image d'illustration.

Crédit : DENIS CHARLET / AFP

LES BONS TUYAUX - Peut-on faire confiance aux marques sociales ?

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Beaucoup de Français vont aller faire les courses ce week-end. Beaucoup d'entre eux cherchent de plus en plus à consommer de manière responsable, mais difficile de s'y retrouver parfois. D'ailleurs, qu'est-ce qu'une marque sociale ?

Le premier objectif de celle-ci est de vous vendre le produit dont vous avez besoin, que cela soit des biscuits, du lait, de la farine ou de œufs, mais avec la particularité que l'achat serve à produire quelque chose ailleurs que dans votre cuisine.

Le cas le plus connu est celui de "C'est qui le patron ?!", la fameuse brique de lait bleue que le consommateur paye plus cher (1,27 euros), mais en sachant que l'éleveur laitier est payé 20 à 25% de plus qu'un éleveur ordinaire.

Il y a aussi les établissements du Café Joyeux, la marque Fiers, qui fait travailler des personnes en situation de handicap, et Ramdam social, qui a été créé cette année, et qui s'engage à faire un don à trois associations - Secours populaire, Samu social et Banque Alimentaire - à chaque fois qu'un produit est vendu.

Plusieurs exemples en France

Par exemple, un paquet de cookies de cette dernière marque coûte 3,49 euros et son achat permet de redonner une portion et demi de fruits et légumes aux banques alimentaires pour être redistribuée aux personnes dans le besoin. Entre 7 et 10% du chiffre d'affaires est reversé sous cette forme, sans que le produit soit au-dessus des prix de marché pour le niveau de qualité.

Une question subsiste : peut-on faire confiance à ces marques pour savoir où va réellement l'argent ? Oui, à partir du moment où l'on voit des associations engagées. Personne n'aurait douté de la sincérité du Samu social et de la Banque Alimentaire. Si ces institutions acceptent d'être en partenariat avec des marques comme celles-ci et de voir leur image utilisée, il n'y a aucun doute. Depuis le début de l'année, Ramdam social a vendu 120.000 produits, soit autant de dons.

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