Bridgestone : le site de Béthune va être fermé, confirme Agnès Pannier-Runacher

La ministre déléguée en charge de l'industrie a confirmé que l'usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais) fermerait bien ses portes, malgré l'opposition des salariés. Fin septembre, le gouvernement promettait de "tout faire" pour éviter cette fermeture, tandis que le fabricant de pneumatiques japonais estimait que cesser l'activité était "la seule option".

Agnès Pannier-Runacher a cependant dû annoncer ce verdict définitif, ce jeudi 12 novembre, après une réunion avec la direction de Bridgestone, des élus et des syndicats. Bercy avait proposé un plan de sauvetage du site avec, selon l'intersyndicale, une continuation de l'activité et le sauvetage de "525 à 555 emplois". Un scénario alternatif auquel l'entreprise aurait "fermé la porte". 

"Mais nous serons là aux côtés des salariés pour trouver les meilleures solutions", a malgré tout tenté de rassurer la ministre. "Nous allons nous battre pour que ce site reste industriel", a-t-elle précisé, évoquant comme piste une production dans la région de batteries électriques.

"Dans la période actuelle, plus que jamais, le gouvernement se battra pied à pied pour sauver les emplois", avait notamment déclaré Elisabeth Borne, ministre du Travail, au mois de septembre. 863 personnes sont employées dans cette usine, l'un des plus grands fournisseurs d'emplois de la zone Béthune-Bruay.