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Violences après la mort de Nahel : les émeutes de 2005 dans toutes les têtes
Les violences urbaines déclenchées par la mort de l’adolescent de 17 ans ravivent le souvenir des grandes émeutes qui ont embrasé les banlieues de la France entière en 2005.
Les émeutes de 2007 à Villiers-le-Bel
Crédit : MARTIN BUREAU / AFP
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Des violences urbaines ont de nouveau éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi 29 juin, après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier après un refus d'obtempérer mardi à Nanterre. Dans plusieurs villes de France, la nuit a été tendue et longue pour les effectifs de police. Le président de la République s'est rendu ce jeudi à la cellule interministérielle de crise à Beauvau, au surlendemain de la mort du jeune garçon.
Le spectre de 2005, ces émeutes urbaines qui avaient suivi à la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré - deux jeunes électrocutés en tentant de fuir un contrôle de police à Clichy-sous-Bois - est dans toutes les mémoires.
Même si sans doute ceux qui se livrent à des violences aujourd'hui étaient à peine nés. À l'époque, ça avait duré près de trois semaines. Il y avait eu des dégâts très importants. Pour rappel, au départ, ça avait commencé par Clichy et Montfermeil, au nord de Paris, puis ça avait touché l'ensemble des grandes villes françaises. L'état d'urgence avait été déclenché. Les protagonistes de l'époque étaient Jacques Chirac (président), Dominique de Villepin (premier ministre) et Nicolas Sarkozy (ministre de l'Intérieur).
