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VIDÉO - Retraites : un sénateur affirme que la pénibilité est moindre pour les déménageurs grâce à des "exosquelettes"

Invité à défendre le report de l'âge de la retraite à 65 ans sur Public Sénat, le sénateur macroniste François Patriat a avancé des arguments plus que surprenants.

Le sénateur François Patriat.

Crédit : Thomas SAMSON / AFP

Jeanne Le Borgne

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Il s'agit d'une défense pour le moins bancale. Invité sur le plateau de Public Sénat, le macroniste François Patriat a expliqué pourquoi, après avoir voté la retraite à 60 ans en 1981, il était désormais favorable à un report à 65 ans. Et ses arguments ont surpris plus d'un téléspectateur. 

"Je vous rappelle qu'il y a quarante ans, les temps n'étaient pas ceux d'aujourd'hui : la nature même des carrières difficiles était différente", a tout d'abord estimé le sénateur, avant d'illustrer son propos.

"Mon voisin, dans mon village, à l'époque, était maçon, couvreur et montait sur les toits. Il me disait 'Je n'en peux plus de monter sur les toits comme ça'." "Mais de nos jours, a-t-il poursuivi, les déménageurs, les couvreurs, les personnes qui travaillent dans les travaux publics sont équipés d'exosquelettes, de matériaux", a-t-il ajouté. "La pénibilité n'est plus la même et les soins non plus." 

Une déclaration qui a largement été raillée sur les réseaux sociaux. Le politique de 79 ans a été jugé "déconnecté", notamment par une partie de la classe politique. "J'ai cru m'étrangler… Vous partirez à 65 ans, mais avec un exosquelette hein ! Il paraît aussi que les gars au marteau-piqueur le font sur coussins d’air, les soignants ont un treuil pour soulever les malades, les 3/8 ne font plus qu’un…", a ainsi ironisé le socialiste Olivier Faure sur Twitter. 

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Pour autant, le sénateur ne se démonte pas et a tenu des propos de la même veine auprès de nos confrères de BFMTV, déclarant : "J'entends parler de la souffrance au travail pour des gens qui sont en télétravail. Bientôt, il ne faudra plus travailler". Il reconnaît toutefois : "J'ai un peu forcé le trait, mais c'était pour montrer que des travaux difficiles, il y en a de moins en moins. On ne déménage plus par les escaliers, mais par les balcons aujourd'hui." À bon entendeur...

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