VIDÉO - Philippe Caverivière : "Il est vernis Jordan Bardella, il aurait pu avoir un destin à la prince Charles"

Au lendemain de la condamnation de Marine Le Pen à quatre ans d'emprisonnement, 100.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire pour détournement de fonds publics, Philippe Caverivière reconnaît ne pas tout comprendre à la justice. "Quand j'ai entendu 'exécution immédiate pour Marine Le Pen', je me suis dit, 'il rigole pas Darmanin, peine de mort...'. Mais non, pas du tout en fait, c'est pas ça une exécution immédiate", ironise-t-il.

Si Marine Le Pen a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait faire appel, elle "ne va pas faire l'appel de ses collègues condamnés", tacle-t-il. "Elle ne va pas faire : 'Julien Odoul ?', 'Oui, madame, présent. Huit mois de prison avec sursis, un an d'inéligibilité'. 'Nicolas Bay ?', 'présent, un an de prison dont six mois avec sursis'", avant de poursuivre avec Bruno Gollnisch, Louis Aliot ou Wallerand de Saint-Just.

Si le RN va "pouvoir faire des économies en commandant en gros les petits bracelets [électroniques]", Philippe Caverivière regrette de ne pas voir parmi la vingtaine de condamnés le nom de Jordan Bardella. "Il aurait pu avoir un destin à la Prince Charles finalement et devoir attendre jusqu'à 73 ans pour devenir le numéro 1", poursuit-il, avant de comparer la condamnation de Marine Le Pen au décès d'une grand-mère. "D'un côté, il y a la tristesse, mais de l'autre, il y a l'héritage", conclut le chroniqueur.