Au cœur du mois d'août, dans la campagne charentaise. C'est ici qu'Extinction Rébellion a planté ses tentes pour son premier camp d'été en France. Une centaine de militants va passer une semaine à se former à la désobéissance civile sous la bannière verte du mouvement écologiste que l'on retrouve sous toute ses formes.
"Notre logo, c'est un cercle qui représente la Terre et l'ensemble du vivant, la biosphère, et le sablier, qui représente le temps qui passe, le temps qui coule et l'urgence face à ce temps qui nous file entre les doigts et à l'extinction du vivant qui est en cours", explique Alex.
Originaire de Marseille, cet ingénieur agronome a rejoint les rangs du mouvement à sa création en France au printemps dernier. Ici, pas de chef, pas de professionnel, les décisions se prennent collectivement.
Au programme de la journée, des ateliers de réflexion : quel type d'action les militants sont-ils prêts à mener, comment les organiser et aussi des exercices pratiques de technique de blocage. La tortue, ou la chenille, ou comment résister le plus longtemps possible face à la force…mais toujours sans violence.
"Même mordre pas fort c'est de la violence. Et il ne faut pas ! C'est cela qui nous permet de dire aux citoyens, à l'ensemble de la population, regardez-nous, rejoignez-nous et ensemble essayons de changer le système !", précise Alex
Et pour eux changer le système, cela consiste à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2025, arrêter de détruire les écosystèmes et constituer une assemblée citoyenne garante d'une transition juste et équitable. Des revendications pour lesquelles Alex et les autres sont prêts à enfreindre la loi.
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