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2 min de lecture
Des militants "Extinction Rebellion", le 6 octobre 2019 au parc de la Villette à Paris.
Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP
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Si vous êtes à Paris ces prochains jours, oubliez le bruit des klaxons, le chant des bennes à ordures ou la symphonie du camion de livraison, vous risquez plutôt d’entendre un concert d'applaudissements et de cris dans les rues. Pas d’inquiétude, c’est juste la fin du monde…
Enfin, c’est ainsi que se définissent les manifestants de l’organisation "Extinction Rebellion" dont le point de départ était le blocage du centre commercial Italie 2, situé dans le XIIIe arrondissement de Paris, pendant tout le week-end. Une semaine avant la fin du monde, une semaine d’actions dans 60 villes dans le monde, dont New York, Sidney, Londres et donc Paris.
Des actions déterminées mais non violentes avec quatre revendications : faire reconnaître "la gravité et l’urgence des crises écologiques actuelles", "la neutralité carbone en 2025", l’arrêt immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et terrestres" mais également des assemblées citoyennes.
Alors là, c’est un peu étrange, en créant la Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron savait-il qu’il réalisait l’un des souhaits d’"Extinction rébellion" ? Pas vraiment sûr, le président de la République n’a pas participé au blocage du centre commercial Italie 2.
Un mouvement international très connu en Grande-Bretagne. C’est là qu’il est né. Un mouvement sans chef, décentralisé, anticapitaliste avec un logo (un sablier), et fatigué des vieilles associations environnementales qui font signer des pétitions à la sortie du métro.
Il faut montrer les muscles et en avril dernier, ce sont 6.000 personnes qui ont bloqué les ponts de la capitale britannique pendant une semaine. Ils s’activent régulièrement, séduisent de plus en plus de militants, comprenant que les coups de force médiatiques marqueront davantage les consciences qu’une soirée quinoa entre copains.
En France, "Extinction Rébellion" a-t-elle le même succès qu’outre-Manche ? Pas vraiment puisque c’est tout récent, mais on connaît ces militants sans vraiment le savoir.
Le 28 juin dernier, des militants écolo squattent le pont de Sully à Paris et sont évacués à coup de gaz lacrymogènes. Les images choquent et on découvre ces militants radicaux rejetant toutes formes d’autorités politiques et insistant sur la non-violence. Pas vraiment nouveau mais malgré le côté "lanceur de diabolo", c’est à la fois organisé, volontaire et sans compromis. Vos craignez le discours de Greta Thunberg ? Ce n’était qu’un apéritif. À suivre cette semaine...
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