Vacances d'été : comment gérer un voyage avec un animal de compagnie

Alors que les juilletistes sont en train de préparer leurs valises, il est important de se demander comment anticiper les trajets en voiture avec son animal. Celui-ci peut souffrir du mal des transports, c'est même très fréquent.

En cause, la même chose que chez l’homme : l'oreille interne, c'est elle qui gère l'équilibre. Or, quand la voiture roule, les informations que l'oreille envoie au cerveau peuvent entrer en conflit avec ce que voient les yeux. Cela crée une confusion sensorielle et des nausées.

Chez les chiens comme chez les chats, ça se traduit par des bâillements répétés, des sueurs froides, une salivation excessive, de l'agitation, des gémissements. Et dans les cas extrêmes, des vomissements, de la diarrhée ou même des petits pipis. Comme souvent, les jeunes sont plus touchés que les adultes. Leur oreille interne est encore en rodage. Cela signifie que ça peut aussi s'améliorer avec l'âge.

Mais figurez-vous que la raison du mal des transports n'est pas que physique. En plus de la vraie nausée physique, il peut y avoir une couche émotionnelle, l'anxiété. Un animal qui a été malade en voiture une fois peut associer le transport à une mauvaise expérience et commencer à stresser dès qu'il monte en voiture.

Comment limiter le stress ?

S’il est difficile d'agir facilement sur l'oreille interne et l'appareil vestibulaire, on peut déjà limiter le facteur stress avec quelques petites astuces. À commencer par l’habituation progressive. Commencez par laisser l'animal s'installer dans la voiture, moteur éteint, vous l'incitez à monter dedans avec une friandise ou son jouet préféré. Pour le chat, cela demande encore plus de logistique parce qu'il faut mettre sa caisse dans la voiture. C'est important d'avoir ces petites étapes pour désensibiliser l'animal.

Ne faites pas votre premier trajet d'Amiens à Fréjus, c’est trop long. D'ici les vacances, faites des trajets très courts, agréables, avec votre animal. Pour un chien, c'est assez facile d'associer un trajet en voiture avec un événement positif : vous l'emmenez se baigner dans un étang, vous allez en forêt, vous lui faites vivre une bonne expérience. 

Attention à l'automédication

Toujours pour le stress, il existe des aides naturelles, des phéromones apaisantes, des compléments alimentaires à base de plantes ou de protéines de lait qui peuvent aider à calmer. 

Pour les cas plus réfractaires et sévères, il existe aussi des médicaments spécifiquement contre le mal des transports à adapter à l'âge, au poids et à l'état de santé de l'animal. Jamais d'automédication avec ce que vous avez pour vous-même dans votre pharmacie, ce qui marche pour nous peut être toxique pour eux. Demandez conseil à votre vétérinaire.

Pour la route, sur le plan pratique, évitez de nourrir votre animal juste avant le départ. Si vous partez tôt le matin, dernier repas la veille au soir, sinon au minimum deux heures avant le départ. Maintenez-le attaché, c'est important, avec un harnais de sécurité par exemple. Et pour le chat, placez la caisse bien calée au sol. Évitez la clim trop glacée ou une conduite trop sportive, on n'est pas dans Fast and Furious. Un animal serein, c'est un voyage plus tranquille pour tout le monde, et ça, c'est déjà un bon début de vacances.

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