“Timothée” : quelle est cette histoire qui enflamme Twitter ?

C'est sans doute le prénom dont vous avez le plus entendu parler lors des fêtes de fin d'année : Timothée. Depuis la révélation d'une affaire de tromperie sur Twitter, le prénom d'un jeune homme, alors parfaitement inconnu, est devenu viral sur les réseaux sociaux et même apparu en tendance sur le moteur de recherche Google.

Tout commence le 22 décembre dernier quand une internaute (@Coralinsane) poste une simple conversation avec son petit ami. Ce qu'elle ne se doutait, c'est qu'une autre internaute (@MathildePetit) allait lui répondre en disant : "Bonjour, c'est mon mec". 

Une révélation déjà spectaculaire (et publique) mais qui n'était que la première... Quelques heures après ces deux tweets, une troisième femme (@rosiejkittenish) est intervenue et a révélé qu'elle entretenait aussi une relation avec ce fameux Timothée. "Le gars sortait avec vous, mais il était chez moi tous les soirs de la semaine", résume cette dernière.

Une affaire qui tourne au cyber-harcèlement

Une histoire qui aurait pu rester une simple histoire comme Twitter en regorge, mais plusieurs personnalités s'en sont emparées. C'est notamment le cas de la députée et figure d'Europe-Écologie-Les Verts, Sandrine Rousseau. Dans un tweet plutôt énigmatique, elle a cité le prénom de Timothée, accompagné d’une photo de nouilles asiatiques de la marque YumYum.

Une référence claire à cette affaire, car dans la discussion initiale postée par @Coralinsane, Timothée lui répondait en utilisant le terme de "YumYum". 

Si cette "affaire" a fait rire bon nombre d'utilisateurs de la plateforme d'Elon Musk, les jeunes femmes et le fameux Timothée subissent depuis une vague de harcèlements. Le jeune homme est moqué sur son physique et l'une des jeunes femmes, @MathildePetit, a du se résoudre à passer son compte en privé pour échapper à la tempête. 

Une situation qui a fait réagir l'officier de la gendarmerie, spécialisé dans les questions de cyberharcèlement, Matthieu Audibert. 

Tout le monde a bien "rigolé" le 25 décembre avec l’histoire "Timothée". Par contre c’est en train de tourner au cyberharcèlement des femmes trompées et au doxxing, des gros comptes de marques ayant décidé de surfer sur le trend".

Matthieu Audibert officier de la gendarmerie, spécialisé dans les questions de cyberharcèlement

Un message à destination de la plateforme de streaming Netflix qui dans un tweet a demandé "qui a les droits de l'affaire Timothée ?"

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