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Maximilien de Wazieres, vigneron à Terramesnil dans la Somme. Sa cuvée la Cour de Bérénice est inspirée du prénom de sa fille.
Crédit : Franck Antson/RTL
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Direction Terramesnil, dans la Somme,
où se trouve un territoire viticole aussi surprenant que cela puisse paraître. Avec le réchauffement climatique, un exploitant agricole de la région s’est
lancé dans la production de vin. Ces vignes sont le résultat d'un projet familial
un peu fou.
Autour des champs de betteraves, sur la plaine,
on accède à la parcelle par un petit chemin de terre. Maximilien de Wazières,
céréalier, s’est lancé dans ce projet viticole, il y a quatre ans. "On a
une parcelle qui fait trois hectares et demi", explique-t-il.
À l’abri des regards, les vignes sont toutes
taillées à la main. C’est une rencontre avec un vigneron de Bourgogne qui a
convaincu cet exploitant picard de 38 ans de se diversifier dans le vin.
"Je suis ravi. C'est une nouvelle activité qui est géniale. C'est un
projet de vie. Avec mes parents, avec ma femme… On a rencontré un Bourguignon,
qui a été un peu le staff pilote de l'affaire."
Maximilien de Wazieres, 38 ans, céréalier a décidé de se diversifier dans le vin.
Crédit : Franck Antson/RTL
Même s’il n’était pas du métier, Maximilien s’est formé et a emmené sa femme dans l’aventure. La cuvée a pris le nom de leur première fille, la cour de Bérénice. Cet agriculteur, qui a dû faire face au gel en ce printemps, s’est adapté au réchauffement climatique. "Le climat a vraiment changé à partir des années 90. On voit que les moissons sont de plus en plus précoces. On commence à pouvoir sortir de la vigne ici. Mais avant, c'était quand même plus compliqué. Arrivé à octobre, le raisin doit être mûr." La première vraie vendange s’est déroulée en octobre 2020.
Ce vin du Nord est-il aussi bon ? Retour sur la
ferme familiale, dans la cour avec les enfants, le jeune vigneron nous emmène
dans l’ancienne grange où le raisin est transformé. "On a aménagé la
cuverie dans une vieille grange. Ça se prêtait bien pour vinifier et faire le
vin. C'est une pièce assez fraîche, donc pour le vin c'est parfait."
Devant les fûts, où reposent ce chardonnay et
pinot noir, Maximilien est plutôt fier de ses premières bouteilles. Mais il ne
veut pas se précipiter. "On fait les choses tranquillement et de façon
traditionnelle." Et à la dégustation, ce vin de la Somme a en effet déjà
du caractère.
Maximilien et Thierry de Wazieres, son père, dégustent les premières cuvées de Pinot noir planté sur l’exploitation.
Crédit : Franck Antson/RTL
Thierry de Wazières, le père, qui élève toujours
des chevaux, salut aussi le chemin parcouru. "C'est du boulot ! Je pense
que c'est autant de boulot qu'une ferme."
Avec son épouse, Maximilien vise d’ici quelques
années sur 15.000 bouteilles par an et un label bio. La cour de Bérénice, qui
devrait bientôt s’agrandir, va encore se bonifier avec le temps. À la vôtre !
Vignes de Picardie plantées il y a 4 ans sur un ancien champ de blé.
Crédit : Franck Antson/RTL
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