Les Russes nous
font à nouveau peur. C’est le retour aux années 80, on a envie de jouer au
Rubix Cube en pensant très fort sous la douche à Valérie Kaprisky. On est dans
Rambo III, quand John Rambo va en Afghanistan casser du soviet avec le corps
d’Olivier Minne et en hurlant "beeuh", soit le même cri que vous
faites parfois, Bernard, et que nous traduisons ici à RTL par "J’ai
faim".
Seul souci, là Stallone a 70 piges, il a les pectoraux sous le nombril, et sa femme ne
l’appelle plus l’étalon italien mais le poney mort. On est donc seuls face à la Russie de Poutine, ce type dur qui a l’empathie qu’a l’oursin pour le pied du
baigneur. Et il est à fond, dans le même état d’excitation qu’une chatte dont
le maître a déposé sur la table basse un tract de Mélenchon et qui croit
voir son vieux mâle.
Ainsi, jeudi,
deux avions russes, des Tupolev 160, c’est comme la voiture de Benzema mais
avec des ailes, ont frôlé la Bretagne. On appelle Jean-Yves Le Drian, ministre
de la Défense, occupé à se chatouiller avec une plume pour voir s’il arrive à
rire, ça fait 40 ans qu’il essaye. Le Drian se dit "Dame boudiou, les Russes débarquent sur Brest, dans 3 mois un album de Miossec c’est lui + 80
mecs des Chœurs de l’Armée Rouge en train de beugler en arrière-plan des
refrains sur la mélancolie et la fin de vie". Là, il envoie deux Mirage et
un Rafale, Le Drian c’est Top Gun sans le sex-appeal, les avions russes font
demi-tour.
Mais on a eu
chaud, moi j’ai acheté 400 sachets de céréales gourmandes Tipiak en me disant
qu’à terme, la Bretagne sera russe, on aura Nolwenn Leroykovski. D’autant que les
russes sont soupçonnées de piratage à grande échelle...