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"Suicidez-vous" lancés aux policiers : l'ancien patron du RAID fustige "des crétins"

INVITÉ RTL - Une enquête a été ouverte à la suite des slogans "suicidez-vous" entendus samedi 20 avril lors de l'acte 23 des Gilets Jaunes. Jean-Michel Fauvergue, député LREM et ancien patron du RAID attend une réponse ferme de la justice.

Des policiers anti-émeute lors du rassemblement des "gilets jaunes" à Paris le 20 avril 2019

Crédit : AFP

"Suicidez-vous" lancés aux policiers : l'ancien patron du RAID fustige "des crétins"

00:09:22

Yves Calvi - édité par Thomas Pierre

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Le Parquet a ouvert une enquête dimanche 21 avril pour "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique commis en réunion", à la suite des slogans "suicidez-vous" entendus samedi 20 avril lors de l'acte 23 des "gilets jaunes"

Invité de RTL, Jean-Michel Fauvergue, député La République En Marche de Seine-et-Marne, ancien chef du RAID, et auteur de "La sécurité des Français" (Michel Lafont), qualifie ceux qui ont employé ces termes de "crétins". "Je pense qu'on est arrivé à des extrémités. À un certain moment, il va falloir que cela cesse", estime-t-il. 

Des appels aux meurtres que le député déplore au moment où les rangs de forces des l'ordre connaissent une recrudescence de suicides. "C'est un mot d'ordre qui renvoie à une action violente : tuer des policiers et qui renvoie aussi à l'actualité (...), de ces policiers et de ces gendarmes qui sur le terrain souffrent énormément", reconnaît Jean-Michel Fauvergue. 

"Les services de renseignements les connaissent"

Comment alors lutter contre ces méthodes, utilisées notamment par les blacks blocks et certains "gilets jaunes" ? "Concernant les blacks blocs et les casseurs, les dispositifs qui sont utilisés en maintien de l'ordre ont évolué. Ils sont plus efficaces, mais peut-être aussi faut-il travailler en amont sur ces blacks blocs, s'interroge l'ancien patron du Raid.

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"Les services des renseignements les connaissent. Il faut ouvrir des procédures (judiciaires), aller les chercher où ils sont, les chercher à leur boulot, les chercher chez eux, faire des perquisitions et les nommer", estime ainsi le député La République En Marche de Seine-et-Marne. qui se dit "partisan du 'Name and Shame'". 

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