Soldat tué au Mali : comment va se dérouler l’hommage à Maxime Blasco ?
ÉCLAIRAGE - Plusieurs fois décoré, le sergent Maxime Blasco, 34 ans, tué au Sahel vendredi, recevra un hommage nationale aux Invalides ce mercredi 29 septembre.
De l'aveu de tous ceux qui l'on côtoyé, c'est un soldat au "parcours exceptionnel" à qui la France rendra hommage ce mercredi 29 septembre à l'Hôtel des Invalides. Présidée par Emmanuel Macron, comment se déroulera cette cérémonie en l'honneur du sergent français Maxime Blasco, tué en opération vendredi au Mali ?
Le ministère des Armées a dévoilé mardi soir les détails. Le cortège funéraire franchira le pont Alexandre III à 15h, comme de tradition, pour "toutes celles et ceux qui le souhaitent', afin de "marquer leur soutien à sa famille, à ses proches et à ses frères d'armes".
À 16h30, le chef de l'État et des Armées, rendra à son tour hommage au soldat héroïque dans la Cour d'honneur des Invalides. Il n'y aura pas de prise de parole du président français. Jeudi, un autre hommage lui sera rendu à Varces (Isère, sud-est) par ses frères d'armes du 7e bataillon de chasseurs alpins.
Un soldat au "parcours opérationnel exceptionnel"
Le soldat français a été tué au cours d'une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la force antijihadiste Barkhane dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. Plusieurs fois décoré, le caporal-chef Blasco, 34 ans, avait reçu en juin la médaille militaire "pour la valeur exceptionnelle de ses services".
"C'était quelqu'un qui avait un parcours opérationnel exceptionnel", selon le colonel Pascal Ianni, porte-parole des armées. En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle. Grièvement blessé, notamment avec de multiples fractures vertébrales, il avait réussi à les extraire sur une cinquantaine de mètres avant de les installer "de façon un peu artisanale sur les patins" d'un hélicoptère Tigre pour les extraire de la zone de combat, selon l'état-major.
Son décès porte à 52 le nombre de soldats français tués au combat au Sahel depuis 2013.
Mardi, l'Assemblée nationale a observé une minute de silence en sa mémoire.
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