Le caporal-chef Maxime Blasco, soldat au parcours exemplaire, est tombé sous les balles de djihadistes lors d'une opération de reconnaissance au Mali le vendredi 24 septembre au matin. Un hommage sera rendu le mercredi 29 septembre 2021 à 16h30 aux Invalides a appris la rédaction de RTL.
L'Élysée avait fait part de "l'émotion particulièrement vive" du président Emmanuel Macron, qui "a réaffirmé la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme". "Le caporal-chef Maxime Blasco est mort pour la France lors d'une action de combat contre un groupe terroriste au Mali", a écrit Florence Parly, la ministre des Armées sur Twitter. "Je m'incline devant son courage, son engagement profond au service de notre pays. Mes condoléances à sa famille, à ses frères d’armes, à nos armées endeuillées", ajoute-t-elle.
Le caporal-chef Maxime Blasco faisait partie du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère). Il avait reçu en juin la médaille militaire "pour la valeur exceptionnelle de ses services", précise l'Élysée dans un communiqué.
Selon l'état-major des armées, Maxime Blasco a été tué "au cours d'une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la Force Barkhane dans le Gourma malien", dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. "Des éléments d'un groupe armé terroriste ont été détectés par un drone Reaper tôt dans la matinée, dans la forêt de N'Daki. Une patrouille de deux hélicoptères d'attaque a été rapidement engagée pour les neutraliser", a poursuivi l'état-major.
Un groupe de commandos de la force Barkhane a ensuite été déployé au sol pour reconnaitre la zone d'engagement. "Le groupe de commandos a été pris à partie à courte distance par d'autres éléments du groupe armé terroriste. Au cours de cette action, le caporal-chef Maxime Blasco, a été touché par un tireur embusqué, qui a été neutralisé par les commandos. Très grièvement blessé, le caporal-chef Maxime Blasco a rapidement succombé à ses blessures", selon le communiqué de l'armée.
Ce nouveau décès intervient alors que Paris a revendiqué la "neutralisation" en août au Mali du chef du groupe jihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, une opération qualifiée de "succès majeur" pour la France à l'heure où ses troupes se réorganisent au Sahel pour se concentrer sur la lutte antiterroriste. Il intervient aussi dans un contexte tendu entre Paris et la junte au pouvoir à Bamako, laquelle envisage de conclure un contrat avec la sulfureuse société paramilitaire russe Wagner, décrite comme proche du pouvoir russe. Un déploiement de ces mercenaires serait "incompatible" avec le maintien au Mali des troupes françaises, qui combattent depuis huit ans les jihadistes au Sahel, a averti le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian.
Le 2 janvier dernier, deux soldats dont une femme, tous deux du 2e régiment de hussards de Haguenau (Bas-Rhin), avaient été tués dans leur véhicule blindé léger (VBL) par un "engin explosif improvisé". Cinq jours avant, trois soldats du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse) avaient été victimes, eux aussi, d'une bombe artisanale. Ces deux attaques mortelles avaient été revendiquées par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda.
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