Dans une société où la perception de soi est profondément influencée par les normes de beauté et les pressions sociales, ce nouvel épisode d'OrgasmiQ vous propose de réfléchir sur la sexualité des femmes et de leur rapport au corps. Présentée par Rosa Bursztein, l'émission explore sans tabous les complexes corporels qui peuvent entraver le plaisir des femmes au lit. Depuis des siècles, de nombreuses injonctions physiques pèsent sur le corps féminin, quand bien même celui-ci est conçu pour se transformer au fil de la vie.
À travers des témoignages et l'expertise des sexologues comme Charline Vermont et Charline Gayault, on essaie de comprendre l'origine du manque de confiance en soi. Une étude récente révèle que 67 % des Français ne sont pas satisfaits de certaines parties de leur corps et 79 % des femmes affirment que les réseaux sociaux renforcent leurs complexes.
Les jeunes, particulièrement exposés par les diktats des réseaux sociaux, sont de plus en plus attirés par la chirurgie esthétique. En effet, 25 % des 18-24 ans envisageraient une intervention, contre seulement 6 % des 55 ans et plus. Parmi les tendances inquiétantes, on retrouve :
- Le phénomène des "dents de requin" : fascinés par des dents blanches, certains jeunes se rendent à l'étranger pour se faire poser des couronnes dentaires. Cette procédure implique de limer les dents, ce qui peut entraîner des douleurs à long terme et fragiliser les dents au point de les faire tomber. En temps normal, une prothèse céramique ne peut protéger qu'une dent endommagée. Il ne s'agit donc pas d'un soin esthétique, mais plutôt d'un soin thérapeutique.
- Un autre défi dangereux est le "challenge des fils d'écouteurs" : où l'on tente de faire deux tours de taille avec des écouteurs filaires, accentuant les problèmes d'image corporelle. Bien que cette tendance soit toxique, de nombreuses utilisatrices ont accepté cet exercice, comme la créatrice de contenu Laura Furlan, qui sourit en réussissant le défi, attirant les critiques de ses abonné(e)s : "L'objectif est de générer des complexes".
- Selon le mythe de la vulve parfaite, l'apparence des organes génitaux féminins est souvent idéalisée et irréaliste. De plus en plus de jeunes femmes consultent un chirurgien pour une intervention. Les médias, la pornographie et les réseaux sociaux diffusent largement ce mythe, où des images retouchées et sélectionnées présentent des vulves uniformes et symétriques, sans aucun défaut.
Malgré ces dangers, les réseaux sociaux peuvent aussi avoir des effets positifs. Plusieurs comptes Instagram et YouTube célèbrent la diversité des corps et encouragent l'acceptation de soi. Parmi eux, Théa ou la "Renarde bouclée" sur Instagram. Cette illustratrice réalise des esquisses et des croquis représentant de multiples corps féminins afin de promouvoir le body positivisme.
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