Prévue début septembre, mais annulée à cause de la météo, l'inauguration, par Emmanuel Macron, du premier parc éolien offshore de France doit avoir lieu ce jeudi 22 septembre à Saint-Nazaire. Le président de la République, qui a récemment annoncé son objectif de doter la France d'une cinquantaine de parcs éoliens en mer d'ici à 2050, doit en effet se rendre au sein de ce parc éolien comprenant 80 éoliennes de 180 mètres de haut installées entre 12 et 20 kilomètres de la côte atlantique.
Néanmoins, certains riverains sont partagés sur la pollution visuelle de ce parc éolien. À Batz-sur-Mer, la commune la plus impactée visuellement, Maryse a par exemple été surprise du résultat : "C'est vrai qu'on a été très étonné de voir la première si haute, mais on s'habitue. De toute façon, il va nous falloir de l'énergie". Patrick, lui, a toujours défendu le projet malgré un domicile situé pile en face des éoliennes : "Moi, cela ne me gêne pas du tout, au contraire. En plus, cela fait des emplois dans la région".
Une chose est sûre, l'urgence climatique et les récentes nécessitées énergétiques ont fini de convaincre ceux qui étaient, au départ, contre ce projet. C'est notamment le cas de Bruno Schmit, le premier adjoint au maire de Batz-sur-Mer : "Cela défigure totalement l'horizon du front de mer, mais maintenant, il faut faire avec", a-t-il réagi au micro de RTL. "Tout le monde a pu percevoir le réchauffement climatique, du coup, la question des énergies renouvelables ne fait plus trop débat".
Pour compenser cet impact visuel, l'État a assuré que les communes les plus touchées recevront, en échange, une somme d'argent calculée en fonction du nombre d'habitants de la ville concernée. Un mode de calcul avec lequel Bruno Schmit n'est pas d'accord : "On est les plus impactés, car on est face à la rangée des éoliennes et elles sont visibles de l'ensemble de notre territoire".
Il regrette notamment que "des communes beaucoup plus importantes en termes de population vont toucher une somme beaucoup plus importante que la nôtre, alors qu'elles sont beaucoup moins impactées". Pour lui, le mode de calcul est trompeur, car il prend en compte la population annuelle et non la population estivale. Il milite pour que cette compensation soit revue à la hausse.
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