Rentrée scolaire 2024 : groupes de niveau, smartphones, brevet... Ce qu'il faut retenir des annonces de Nicole Belloubet

À l'approche de la rentrée scolaire, Nicole Belloubet, ministre démissionnaire de l'Éducation nationale, a présenté quelques mesures clés pour cette année. Parmi les nouveautés, la mise en place des "groupes de besoins" en français et mathématiques pour les classes de sixième et cinquième. Rebaptisés ainsi après avoir été critiqués, ces groupes seront instaurés "avec souplesse et pragmatisme", a assuré la ministre, tout en soulignant que cette mesure sera évaluée en parallèle.

À la suite des préconisations de la Commission écrans voulue par Emmanuel Macron, la ministre a annoncé l'interdiction du téléphone portable dès la rentrée 2024 dans près de 200 collèges, avec une possible généralisation en janvier 2025.

L'expérimentation de la "tenue unique" se poursuit dans une centaine d'établissements sur la base du volontariat, avec une éventuelle généralisation prévue pour 2026. "Il y a 90 établissements qui se sont lancés dans cette expérimentation", a précisé Nicole Belloubet.

Réforme du brevet et la "prépa-secondaire"

De nouvelles évaluations en CE2 et CM2 seront généralisées dans le primaire. Trois syndicats enseignants (FSU-Snuipp, CGT éducation et Sud éducation) ont appelé à la grève le 10 septembre pour protester contre cette généralisation, une opposition que la ministre a dit avoir "du mal à comprendre".

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Concernant la réforme du brevet, les épreuves finales compteront désormais pour 60% de la note. Elle a cependant reconnu qu'en raison du contexte politique, les textes sur ces nouvelles modalités "ont dû être reportés". Mais elle a assuré que dès la fin de la période des affaires courantes, "nous devrions pouvoir en assurer la publication pour qu'ils puissent entrer en vigueur pour le brevet 2025".

Enfin, la création d'une classe "prépa-seconde" pour les élèves ayant échoué au brevet sera expérimentée dans une centaine de lycées dès cette rentrée. "Actuellement, moins de mille élèves sont inscrits", a noté la ministre en ajoutant "qu'à la rentrée nous en aurons un peu plus".

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