Il veut en faire l'une des priorités de son quinquennat. La lourde question du terrorisme islamiste est un point central dans la politique d'Emmanuel Macron. Devant les préfets, mardi 5 septembre, le chef de l'État a présenté et détaillé son projet pour lutter contre ce fléau de notre société.
Il a commencé par annoncer que la loi antiterroriste adoptée par le Sénat le 19 juillet et en attente de débat en septembre en commission des lois à l'Assemblée nationale, allait faire "l'objet d'une évaluation en 2020 afin d'être ajustée à la lumière de son application". Elle pourra ainsi être adaptée à la menace qui, elle-même, s'adapte à nos systèmes de prévention et de défense.
Après avoir énoncé des mesures déjà évoquées, comme l'installation de périmètres de protection dans les lieux de rassemblements publics, la fermeture de lieux de culte radicaux (bien que son efficacité fasse débat) et "des mesures de surveillance concernant les personnes qui adhèrent ou soutiennent le terrorisme", il a présenté ses différentes décisions par thématique.
Il en avait fait son argument phare sur le sujet lors de la campagne présidentielle. La task-force d'Emmanuel Macron, dont il a confié la responsabilité au préfet Pierre de Bousquet de Florian, mise en place le 7 juin dernier, doit "simplifier la tâche des services opérationnels, policiers, et gendarmes sur le terrain, avec une nouvelle organisation qui va conduire à simplifier le dispositif de renseignement, notamment pour les services d'état major au sein du ministère de l'intérieur". Le chef de l'État est également revenu sur le FSPRT, fichier de signalement pour la prévention de la radical