La génération "sandwich", c'est le nom donné à ces Français qui ont des parents vieillissants mais aussi des enfants toujours à leur charge. "C'est entre 45 et 60 ans qu'on se retrouve à devoir s'occuper d'un parent âgé, parfois d'un compagnon malade, et d'un enfant qui poursuit des études", décrit Claudie Kulak, fondatrice du réseau d'entraide "La Compagnie des aidants".
Pour cette partie de la population, les coûts financiers sont assez nombreux. Les familles sont confrontées à des problèmes financiers et "sont obligées de faire des arbitrages", raconte Claudie Kulak. "On ne peut pas choisir entre les études de ses enfants et le bien-être de son parent âgé", explique la fondatrice du réseau.
Si le phénomène n'est pas récent en France, il a bondi, depuis plusieurs années, avec le vieillissement de la population. Selon Claudie Kulak, il apparaît comme important, pour les générations futures, de réfléchir à ce qu'elle appelle "le financement de la perte d'autonomie". "Il faut y penser dès que l'on rentre dans la vie active, même si on n'a pas envie de penser à sa perte d'autonomie", poursuit la fondatrice de "La Compagnie des aidants".
Outre les problèmes économiques, cette génération "sandwich" doit aussi faire face à une importante charge mentale. "Je pense qu'il faut mettre tout le mode autour de la table et évoquer ce sujet pour qu'on trouve des solutions", pointe Claudie Kulak, qui assure que ces problèmes rencontrés par une partie de ces Français sont un "vrai sujet de société".
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