Paris : les nuisances trop élevées dans les transports, notamment pour les cyclistes

C'est une nuisance qui épuise. Les Franciliens sont exposés au bruit au-delà des recommandations de l'OMS, selon une étude des chercheurs de l'Inserm et de la Sorbonne. Pour arriver à ce résultat, ils ont équipé plus de 250 habitants de région parisienne de sonomètres pendant des journées entières. Le résultat est édifiant : les transports sont le lieu où les nuisances sont les plus importantes.

C'est notamment le cas pour les cyclistes. "C'est très bruyant et très fatigant. Ça crée aussi peut-être du conflit avec les autres. On ne peut pas interagir de manière sereine quand on est dans une ambiance sonore assez forte", explique une cycliste à RTL. Un second raconte que "ce sont les voitures qui klaxonnent" qui sont "extrêmement pénibles" tout comme le bruit émis par "les gros véhicules ou les bus" : "C'est une pénibilité, une fatigue", explique-t-il.

Une fatigue sonore qui n'est pas sans conséquences selon Basile Chaix, directeur de recherche à l'Inserm : "L'exposition au bruit affecte le sommeil, ce qui a des effets en cascade sur la santé. Il y a des relations documentées avec le risque cardiovasculaire et le risque d'hypertension artérielle. Il a été montré qu'une exposition au bruit nuit aux apprentissages (pour les) enfants." 

Parmi les pistes mises en avant pour améliorer cette situation, les différents acteurs proposent notamment de séparer de manière plus importante les routes et les pistes cyclables. Autre proposition : le contrôle plus régulier des pots d'échappement illégaux pour les deux-roues trop bruyants.

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