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Prendre rendez-vous pour acheter un billet en gare : seulement une expérimentation, selon la SNCF

Des rumeurs laissaient entendre qu’il fallait désormais prendre rendez-vous pour accéder à un guichet de la SNCF. Celle-ci dément et donne des précisions.

Image d'illustration du logo de la SNCF.

Crédit : AFP / ERIC PIERMONT

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Une prise de rendez-vous, oui, mais pas obligatoire, pas tout le temps et pas partout. Depuis plusieurs jours, on voit passer cette information : il faudra prendre rendez-vous aux guichets de plusieurs gares pour acheter un billet de train. Mais la SNCF dément cette affirmation.

Dans un message publié sur X par la SNCF Voyageurs, on apprend que "non, il ne sera pas nécessaire de prendre rendez-vous pour acheter un billet de train. Les boutiques TGV en gare restent accessibles sans rendez-vous pour des services comme l’achat, l’échange ou le remboursement de billets." La rumeur est contredite, mais la société fait tout de même part d’une expérimentation.

"Dans certaines boutiques TGV, des créneaux de rendez-vous sont proposés pour des démarches plus complexes et longues à réaliser au guichet, afin de garantir un service fluide et sans attente", explique la SNCF, précisant qu’il "ne s’agit pas d’une généralisation, mais d’une expérimentation".

Quelles boutiques sont concernées ?

"Ce dispositif est limité à certaines boutiques sur certaines plages horaires dans la journée", poursuit la SNCF, qui assure à nos confrères du Parisien qu’ "il n’y a jamais des guichets accessibles uniquement sur rendez-vous sur une journée entière". Cela concerne 30 gares, par exemple, celle de Dijon de 10h30 à 17h30 et celle de Bordeaux de 10h à 18h45.

Mais pour Samuel Depois-Badeau, représentant de la fédération CGT des cheminots, "ce plan a pour vocation à la fois de réduire les horaires d’ouverture des guichets et d’accélérer leur fermeture. Ce qui est juste contraire au service public. Cela fait partie d’une restructuration globale avec l’ouverture à la concurrence, la SNCF réduit la voilure sur le personnel au profit d’une polyvalence", a-t-il expliqué auprès de nos confrères de Ouest-France.

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