En France, nous avons à peu près 20.000 kilomètres de pistes cyclables selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l'Écologie, alors que nous avons 1,1 million de kilomètres de route. Si on regarde la superficie que ces routes occupent au sol, cela représente 75 mètres carrés par personne. Dans le même temps, nous avons un peu plus de 40 mètres carrés de logements habitables par personne et 25 mètres carrés de tertiaires par personne (les hôpitaux, écoles, bureaux, commerces, etc). Le réseau routier n'est pas négligeable en France et on pourrait se demander si les pistes cyclables sont à la hauteur des ambitions que nous avons pour ce mode de déplacement.
Aujourd'hui, le vélo représente 2,5% des déplacements, 1% des kilomètres parcourus. Sauf que c'est une pratique qui augmente rapidement. 16% des Français disent aujourd'hui l'utiliser comme mode de déplacement principal et 30% des actifs disent s'en servir très régulièrement pour aller au travail, voire s'en servir comme mode principal pour aller au travail. Avoir plus de pistes cyclables est un investissement qui est gagnant sur tous les plans. D'abord, toutes les enquêtes montrent que c'est le premier facteur de basculement vers le vélo, c'est-à-dire que la cohabitation avec les voitures, à juste titre, terrorise les cyclistes et encore plus les parents de cyclistes.
Le deuxième sujet, c'est que ça ne coûte pas cher. Une piste cyclable coûte 100.000 euros du kilomètre, donc peu onéreux pour les finances publiques, alors que cela fait gagner de l'argent aux finances publiques et notamment à la sécurité sociale car la sédentarité est devenue aujourd'hui un des premiers facteurs de mortalité évitable. C'est également quelque chose d'excellent pour la pollution, parce qu'un vélo pollue un tout petit peu, avec l'abrasion des pneus sur la chaussée, etc, mais quand même beaucoup moins qu'une voiture.
C'est très bien de faire des pistes cyclables et il faut en faire des vraies. Idéalement, il faut totalement les séparer de la circulation des voitures, avec une séparation physique et aussi de la circulation des piétons. Le piéton n'est pas un cycliste. C'est légitime parce que la voirie est payée par les impôts et non pas par l'usager. Et comme un cycliste paye autant d'impôts qu'un automobiliste, pourquoi n'aurait-il pas droit à autant de voirie que lui ?
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