"On espérait faire 500.000 entrées". Un mois après sa sortie en salles, Au nom de la terre a déjà séduit 1,6 million de spectateurs français. Un succès que son réalisateur, le journaliste et documentariste Édouard Bergeon attribue à l'identification du public envers l'histoire de son père, un agriculteur du Poitou qui sombre dans la dépression avant de mettre fin à ses jours.
"Le public rural remplit les salles. Les gens viennent se voir, on met sur les écrans une partie de leur vie", confie-t-il sur RTL. "Imaginez la fierté des agriculteurs d'être représentés par Guillaume Canet (l'acteur principal du film, ndlr), un acteur populaire", poursuit Édouard Bergeon, qui a à cœur de défendre le monde paysan.
"On est injuste avec eux. On a demandé aux agriculteurs dans les années 1950/1960 de produire pour que la France soit autosuffisante en alimentation, qu'elle soit forte. Mais aujourd'hui, on leur tape sur la gueule pour tout et n'importe quoi : sur le confort des animaux, on parle de glyphosate... On leur a juste appris comme ça au lycée agricole et on leur apprend toujours comme ça donc il faudrait prendre le problème à la racine", estime le réalisateur.
"Et il ne faut pas oublier qu’ils nous nourrissent et qu'on fait des produits d'exception, qu'on les exporte. On a quand même l'agriculture la plus durable et la plus propre au monde", ajoute Édouard Bergeon. "Il faut retisser le lien avec nos agriculteurs, les aimer et les aider. Il faut respecter ceux qui travaillent la terre", conclut-il.
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