Ce jeudi 11 mars, 10 ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, une minute de silence a été observée au Japon. L'accident à la centrale japonaise a amené certains pays à revoir la sécurité de leurs sites nucléaires, y compris en France. Concernant les changements intervenus dans les centrales françaises, parlons des diesels d'ultime secours car, enfin et avec du retard, ils sont désormais installés dans toutes les structures.
Le dernier a été installé il y a quelques semaines à Paluel, en Normandie. La date butoir à l'époque avait été fixée par l'Autorité de sûreté nucléaire au 31 décembre 2018, donc c'est fait avec deux bonnes années de retard. Et encore, il y a des problèmes techniques sur certains, avec des départs de feux lors des tests.
Notons aussi la Forces d'action rapide du nucléaire, la Farn, dont la création est également une mesure post-Fukushima. C'est un corps de 300 spécialistes rompus aux pires scénarios. Ils sont répartis sur 4 sites, à Civaux, à Paluel, à Dampierre, et à Bugey. Ils interviennent en maximum 24 heures sur site.
Ils peuvent être complètement autonomes pendant 3 jours pour maintenir en fonctionnement le réacteur et ses pompes à eau, ce sont les Mac Gyver du nucléaire. Ils peuvent dérouler des km de tuyaux pour aller chercher l'eau là où elle est.