Moins de trois jours après l’opération menée sur le campement parisien de la Porte de Clignancourt, qui abritait près de 180 migrants, un autre camp, situé à Saint-Denis, a été évacué. Les faits se sont déroulés tôt dans la matinée de ce vendredi 25 janvier, au nord de la capitale.
Vers 7h, sous un froid glacial où le thermomètre affichait à peine 2 degrés, 300 migrants attendaient dans le calme, sous la surveillance de CRS, avant de monter dans des bus qui devaient les emmener vers des centres d'hébergement, notamment des gymnases, en Île-de-France. Le premier bus a quitté les lieux environ 40 minutes plus tard.
Le campement comptait environ 400 personnes au total selon le dernier décompte, avec une grande majorité de migrants. Les tentes dans lesquelles ils dormaient s'étiraient le long de l'avenue du Président Wilson, à la sortie de Paris.
Désormais, ces migrants évacués pourront être mis "à l'abri" et voir leur situation examinée dans les différents centres d'hébergements. Ils seront autoriser à y rester quelques semaines, a indiqué à l'AFP la préfecture de région, qui avait prévu sept bus pour l'opération.
Les directives de l’État visent à intensifier les opérations de ce type dans les semaines à venir afin de faire disparaître les campements du nord de Paris, où 2.230 migrants, essentiellement des Afghans, Soudanais et Érythréens, ont été recensés par l'association France terre d'asile. Sur ce total, un millier dormaient à la porte de la Chapelle et près de 500 à Saint-Denis.
Ce mardi 22 janvier, Michel Cadot, le préfet de région, a annoncé que 1.200 places seraient mobilisées d'ici la fin de la semaine prochaine, pour les accueillir.
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