Médecine : le numerus clausus va être relevé de 10% en 2019

En septembre 2019, il y aura 15.000 places supplémentaires pour les étudiants admis en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme, selon un arrêté paru au Journal officiel dimanche 24 avril.

Des étudiants en médecine en plein examen.

Crédit : AURORE BELOT / BELGA / AFP

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En septembre 2019, le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire et sage-femme à la rentrée de septembre augmentera de 10% par rapport à l'an dernier, selon un arrêté paru au Journal officiel dimanche 24 avril.

Le numerus clausus signifie "nombre fermé". C'est une limitation du nombre de personnes admises à concourir pour faire des études de santé. Chaque année, il est fixé par les ministres chargés de l'Enseignement supérieur et de la Santé. Mis en place en 1971, a été qualifié d'"absurdité" par Emmanuel Macron.

En 2019, 14.928 places vont donc être ouvertes, toutes voies d'accès confondues, soit 1.405 de plus qu'en 2018. Le numerus clausus sera ainsi porté à un niveau record. Voici la répartition de ces places supplémentaires : 9.314 en médecine, 3.261 en pharmacie, 1.320 en dentaire et 1.033 en maïeutique.

Le numerus clausus bientôt supprimé ?

L'annonce de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, précède de quelques semaines à peine le concours de fin de première année commune des études de santé (Paces). Ce concours et le numerus clausus doivent être supprimés à partir de la rentrée 2020, dans le cadre de la loi santé. Adoptée à l'Assemblée nationale, elle devrait être examinée au Sénat en juin.

Le texte prévoit que les quotas d'étudiants, admis en deuxième ou troisième année, seront déterminés par les universités, en accord avec les agences régionales de santé, selon les capacités et les besoins du territoire. L'objectif est d'"augmenter de 20% à peu près le nombre de médecins formés", a annoncé Agnès Buzyn.

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