Manche : alerte aux physalies, des méduses très dangereuses, sur les plages de La Hague
Les promeneurs des plages de La Hague sont invités à faire attention à ce genre de "méduses" très toxiques, et parfois mortelles.

Les dangers des méduses sont souvent mis en avant lors de la saison estivale, au moment où les baigneurs doivent faire attention. Mais à La Hague, dans la Manche, le danger guette les promeneurs de la saison hivernale. En effet, des physalies, un organisme proche des méduses, ont été retrouvées sur les plages. Des formes de vies marines qui ne devraient pas se trouver là.
"Les physalies vivent normalement plutôt en zone tropicale. Ces derniers jours, nous en avons trouvé plusieurs spécimens près de la pointe de Jardeheu, à l'ouest du Cotentin", explique Sébastien Houiller, garde du littoral, à nos confrères du Parisien. L'alerte avait été donnée par un riverain qui avait signalé la présence de ces drôles de méduses, appelée aussi "vessies des mers" ou "galères portugaises". Le garde pointe le possible impact du réchauffement climatique sur la présence des physalies dans la Manche.
Pouvant atteindre une trentaine de centimètres, les physalies ont des filaments extrêmement urticants et toxiques. Les brûlures peuvent durer plusieurs semaines, et certaines personnes sont susceptibles de développer des gènes respiratoires. Le Parisien explique également que dans le cas d'allergies, le venin peut entraîner le décès.
La mairie de La Hague demande aux promeneurs de faire attention, et de ne prendre aucun risque. "Si vous voyez l'une de ces physalies, surtout ne les touchez pas, et tenez bien vos chiens en laisse", indiquent les autorités sur Facebook. Les filaments restent urticants longtemps après que la physalies est morte, voire même desséchées. Le risque perdure plusieurs semaines ou plusieurs mois.