Maladie de Charcot : le message de soutien d'Alba Ventura à Charles Biétry

Il est poignant Charles Biétry. Il faut le lire dans le journal L'Équipe de ce week-end raconter comment il lutte contre la maladie de Charcot. Charles Biétry, homme debout, alors que cette mauvaise maladie l'a pris aux jambes il y a plus de cinq ans maintenant, puis aux bras, puis à la gorge. 

Charles Biétry parvient à faire du sport quand il arrive à lâcher ses béquilles. Les médecins sont contre, il s'en fout, il veut se muscler, c'est sa façon à lui de repousser la maladie. Il a même l'intention de s'attaquer au record du 100 mètres de marche en piscine, ça le fait marrer. Il a décidé, avec sa femme, qu'il rirait jusqu'au bout. Et c'est avec elle, et avec leurs enfants qu'ils ont tout prévu pour organiser le suicide assisté de Charles, en Suisse, quand la maladie l'empêchera d'avaler et s'attaquera à ses poumons.

Au moment où on se demande s'il faut élargir la loi sur la fin de vie, ce témoignage est remuant, parce qu'on comprend que ça ne va pas de soi. "Prendre le dernier cachet, c'est facile de dire je vais le faire, dit Charles Biétry, quand on est au bord de la mer à Carnac. Quand on te tend le cachet et qu'on te dit 'dans deux minutes, tu seras mort', ce n'est pas si simple."

Peut-être qu'il la verra cette loi sur le suicide assisté, peut-être qu'il n'ira pas en Suisse, peut-être qu'il tiendra bon jusqu'à un traitement, un médicament qui stabilise la maladie. Il ne lui a pas échappé que dans un centre de Boston, on teste plusieurs traitements. Accroche-toi Charles, comme les menhirs de Carnac.