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Une patrouille de gendarmerie (illustration)
Crédit : DENIS CHARLET / AFP
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À l'instar des médecins, qui sont de plus en plus souvent la cible d'agressions, les gendarmes doivent également faire face à une augmentation des violences envers leur profession. En dix ans, les attaques physiques et verbales contre les agents ont bondi de 55 %.
En 2024, jamais les gendarmes n'avaient été la cible d'autant d'agressions. L'année passée, 9.475 actes de violence ont été recensés par l'Inspection générale de la gendarmerie nationale, l'IGGN. Plus de la moitié d'entre eux ont été commis avec une arme, comme des armes à feu.
Cette augmentation des actes de violence peut s'expliquer, notamment, par les révoltes urbaines qui ont éclaté en Nouvelle-Calédonie, territoire où de nombreux manifestants indépendantistes ont utilisé des armes contre les forces de l'ordre pour tenir les points de blocage de l'île. Ils protestaient contre le dégel du corps électoral, un enjeu politique majeur dans cet archipel.
Dans le même temps, l'IGGN a reçu, en 2024, plus de 4.000 signalements de personnes qui dénoncent des violences ou un manque de déontologie de certains gendarmes, soit une hausse de 28 %. Cependant, l'inspection précise que 90 % de ces signalements n'ont pas révélé de faute après enquête.
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